La citation du jour...

AFP - Mercredi 25 juin, 15h26

PARIS (AFP) - L'Elysée a envoyé aux 577 députés une mallette pour marquer la présidence française de l'Union européenne, une attention moyennement appréciée, surtout par les femmes de l'opposition, qui ironisent sur la présence d'une cravate dans le cadeau du chef de l'Etat.
Sobre, signée du designer Philippe Stark, la mallette décline une phrase de Victor Hugo saluant la "fraternité européenne" et contient plusieurs effets à destination des député(e)s.

"Il y a un petit carnet, une pochette et un porte-chemise afin que ces messieurs puissent ranger leur chemise. Et puis cette magnifique cravate. Ils ont oublié qu'il y avait une centaine de députés femmes. Ce n'est pas beaucoup mais nous sommes là et nous n'avons pas besoin de cravates", s'est fait un plaisir de raconter aux journalistes la porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale Aurélie Filippetti.

Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen a jugé ce cadeau "déplacé" : "On peut mieux utiliser l'idée européenne et les fonds publics. On n'est pas des gamins que l'on amuse avec des cravates", a-t-il dit.

AFP - Mercredi 25 juin, 16h05


MADRID (AFP) - Pal Sarkozy, père du président français Nicolas Sarkozy, a présenté mercredi à Madrid une exposition de 35 tableaux, dont un portrait de son fils portant une boucle d'oreille en forme de Légion d'honneur.

Ces oeuvres de caractère onirique et surréaliste, mélangeant peinture, photo-montage et traitement numérique, ont été créées conjointement avec Werner Hornung, 60 ans, un Allemand avec qui M. Sarkozy a longtemps collaboré à Paris dans le domaine de la publicité.

L'exposition intitulée en anglais "Out of mind", la première réalisée par MM. Sarkozy et Hornung, qui travaillent ensemble depuis 4 ans, est organisée du 26 juin au 13 juillet dans la "Casas de Vacas", une salle situé dans le parc madrilène du Retiro.

M. Sarkozy, 80 ans, a indiqué à la presse que son fils lui avait prêté pour l'exposition madrilène le tableau le représentant, qu'il lui avait offert peu après son élection à la présidence en mai 2007, et qui est installé au Palais de l'Elysée.

Ce tableau, c'est "toute la vie de Nicolas jusqu'à présent", a ajouté Pal Sarkozy, mitraillé par les photographes devant le portrait, qui contient également une image du Palais de l'Elysée.

Il a précisé qu'il avait organisé cette première exposition de son travail à Madrid plutôt qu'à Paris parce qu'il avait "beaucoup d'amis" en Espagne et qu'il ne voulait pas "profiter de la position de (son) fils" en France.

Les tableaux devraient être ensuite présentés à l'Espace Cardin à Paris, près de l'Elysée, après être notamment passés par Valence (est de l'Espagne), à une date restant à fixer, a-t-on appris dans l'entourage des deux artistes.

Le maire de Madrid Alberto Ruiz-Gallardon, un des parraineurs de l'exposition, s'est félicité de "l'événement artistique très important" que constituait à ses yeux cette "première escale" dans la capitale espagnole des oeuvres de MM. Sarkozy et Hornung.

Le père de Nicolas Sarkozy devant un de ses tableaux exposés à Madrid représentant son fils portant une boucle d'oreille en forme de Légion d'honneur .

Par Zigonet Zigonet.com - Vendredi 27 juin, 07h03

Noonamah, Australie – Trouvé sur le pas de la porte par trois clients d'un bar, un jeune crocodile d’une soixantaine de centimètres s’est retrouvé invité de force dans une échoppe.

Les trois hommes ont ramené leur trouvaille à l’intérieur du bar pour se photographier avec l’animal. Ils l’ont ensuite déposé dans une boîte, en attendant que les autorités compétentes viennent le chercher.

spoiler

Par Zigonet Zigonet.com - Lundi 30 juin, 19h42

Bridgeport, Connecticut, Etats-Unis – Impliqué dans plusieurs accidents de la route, un homme recherché par les autorités a embouti son véhicule dans le garage d’une station de police.


Après être passé à travers la barrière de l’entrée principale du bâtiment, Michael Ignatowski a terminé sa course encastré dans un véhicule de police, stationné dans l'un des garages du quartier général de la police de Bridgeport.

Arrêté alors qu’il tentait de s’enfuir, le suspect âgé de 36 ans devra répondre aux accusations d’effraction criminelle, de mise en danger de la vie d’autrui et de possession de matériel lié aux drogues.

AFP - Lundi 30 juin, 18h49

CANNES (AFP) - La rôtisserie s'appelle "Maison Poulaga". Elle est située juste en face du commissariat de Cannes, emploie une escouade de serveurs en tenue bleu police mais "sans volonté de provoquer", assure son créateur qui servait lundi ses premiers clients.


Parmi ces derniers, inutile de chercher les hommes du commissariat voisin: "il leur a été recommandé de ne pas aller en tenue faire des achats dans la boutique, l'image serait mal venue", confie un officier.

Il faut dire qu'avec sa devanture bleu vif, barrée de l'inscription "rôtisserie nationale" coordonnée à la tenue du personnel qui transpire sous des casquettes marquées "poulet" au-dessus de la visière, le nouveau commerce n'a rien épargné à l'éminente enseigne d'en face.

Ne manquent ni la caisse surmontée de barreaux façon cellule, ni "le panier à salade" au menu, ni le drapeau bleu, blanc, rouge au-dessus du comptoir. S'y ajouteront bientôt des véhicules de livraison dont le design évoquera moins le véhicule de police que le fourgon de gendarmerie.

"Il n'y dans ma démarche aucune volonté de provoquer", affirme le gérant de la petite entreprise familiale qui "assume totalement sa démarche" mais refuse de donner son nom.

"Au départ, il y a la volonté de se lancer sur le créneau de la livraison de poulet rôti avec un concept un peu original. L'emplacement, c'est un hasard total, trouvé après coup", jure l'habile entrepreneur.

Si, officiellement, le commissariat de Cannes ne prend pas position, les avis semblent partagés en son sein. Dans un grand sourire, un policier a confié à l'AFP "prendre ça à la rigolade", tandis qu'un autre estime que l'idée relève de "la provocation".

Pas sûr que le fait d'être accueilli au téléphone par un joyeux "Allo mon poulet", comme l'indique une mention sur la carte du commerce précédant le numéro de téléphone, le fasse changer d'avis.

AFP - Lundi 30 juin, 16h53

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Boorlo a reçu lundi le "Prix Press Club, Humour et Politique 2008", pour cette phrase: "Sarkozy, c'est le seul qui a été obligé de passer par l'Elysée pour devenir Premier ministre".


Décerné par un jury de journalistes et d'humoristes que préside l'ancien PDG de l'AFP Jean Miot, le prix récompense chaque année des propos volontairement ou involontairement drôles d'une personnalité politique.

Le jury a également décerné un prix spécial à Xavier Bertrand, ministre du Travail, pour avoir lancé : "Le parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner".

François Goulard, député-maire UMP de Vannes, a reçu quant à lui le tout nouveau "prix des internautes" du Press Club pour : "Johnny Halliday qui annonce son intention de rester Français et Bernard Laporte qui entre au gouvernement, c'est une période faste pour l'intelligence française".

Les trois lauréats devaient recevoir leur récompense lundi soir au siège du Press Club, à Paris.

Une quinzaine de petites phrases étaient en compétition. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, concourait pour : "Sarkozy est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac".

Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, avait été retenu pour avoir déclaré en débarquant en Guadeloupe : "Je voulais voir les Antilles de vive voix".

Le jury avait également salué l'inébranlable confiance de François Bayrou, président du MoDem, qui, au soir de sa défaite aux municipales, avait dit : "Je vous le promets, nous aurons d'autres victoires".

En bonus cette année, le jury a retenu une nouvelle "raffarinade" - du nom de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin : "Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens".

En 2007, le prix avait été décerné à Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, pour : "je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozistes, c'est tout dire".

Elle est trop bonne! c est comme la maison poulaga!