Quand l'Australie abat ses kangourous superflus

Pour faire face à la surpopulation de marsupiaux et préserver de nombreuses espèces menacées, les autorités australiennes ont décidé d'abattre 400 kangourous, leur symbole national. Une décision qui divise l'opinion.
Un groupe australien de défense des droits des animaux a approuvé, mardi 20 mai, l'abattage de 400 kangourous dans les environs de la capitale australienne, Canberra, estimant que c'est un procédé indispensable pour faire face à la surpopulation de ces marsupiaux.
Les autorités ont commencé cet abattage controversé aux portes de Canberra lundi après qu'une proposition visant à déplacer les animaux envahissants dans une zone forestière reculée, se soit avérée trop coûteuse. Des défenseurs des animaux se sont rassemblés sur le site et certains ont menacé de perturber l'abattage.
Quelque 600 kangourous vivent sur le site militaire désaffecté en question et les scientifiques affirment que leur population croissante menace leur propre survie comme celle d'autres espèces.

Entre 15 et 50 millions dans tout le pays

Michael Linke, de la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux, a indiqué que son organisation contrôlait l'opération et que les inspecteurs qui se sont rendus sur place lundi ont constaté que les normes étaient respectées.
Les animaux sont regroupés dans des parcs, puis calmés, avant de se voir administrer une injection létale. L'abattage devrait prendre trois semaines environ.
Cette initiative a divisé les Australiens sur l'opportunité de tuer leur symbole national pour protéger les lézards et les insectes rares qui partagent leur habitat. Le gouvernement estime qu'il existe entre 15 et 50 millions de kangourous selon les saisons à travers le pays. (Avec AP)

AFP - Mardi 8 juillet, 13h24


Disparition d'un couple de kangourous dans la Loire: la femelle retrouvée

SAINT-ETIENNE (AFP) - Une femelle kangourou, qui s'était enfuie fin juin avec son compagnon, de chez un particulier, a été capturée lundi et remise au Parc animalier de Saint-Martin-la-Plaine (Loire), a-t-on appris mardi auprès du directeur du parc.


Ce couple de Wallabies de Bennet avait été acheté illégalement par un particulier, domicilié à Ambierle (Loire), d'où les marsupiaux s'étaient échappés le 26 juin dernier.

La jeune femelle a été retrouvée par des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dans un jardin proche de son lieu "d'évasion", en train de se nourrir de salades et de courgettes. Elle a été prise en charge lundi soir par l'Espace zoologique de la Loire, où elle a rejoint une dizaine de ses congénères.

"Cette capture pose une nouvelle fois le problème du besoin en France d'une structure pour recueillir les animaux sauvages détenus illégalement", a déclaré à l'AFP son directeur, Pierre Thivillon, qui préside l'association "Tonga Terre d'accueil" créée en début d'année à cette fin.