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Jeudi 15 mai 2008, 11h17

Une automobile à 1 600 euros ?


Carlos Gohsn, PDG de Renault Nissan Photo © Renault
Renault Nissan a annoncé le lancement d'une joint venture avec le fabricant de scooters indien Bajaj. L'objectif : produire et commercialiser une voiture vendue au prix de 2 500 dollars, soit environ 1 600 euros.
L'ULC, concurrente directe de la Tata Nano, sera produite dans une usine dédiée en Inde à partir de 2011. Destinée dans un premier temps à l'unique marché indien, l'ULC pourrait être par la suite proposée sur d'autres marchés émergents.
Sa commercialisation en Europe reste donc fortement improbable.

Mercredi 7 mai 2008, 09h41
Mardi 6 mai se tenait à l'Automobile Club de France le 1er Grand Prix des Marques Automobiles. Cet évènement organisé par TNS Sofres et l'Auto-journal couronnait le résultat d'une étude de longue haleine réalisée par l'institut d'études.
L'étude Car 360°, réalisée auprès de 4000 utilisateurs, consiste à noter les constructeurs en fonction de 6 critères d'appréciation : l'image de marque, la qualité du produit, l'agrément et le design, le service après-vente, la satisfaction lors de l'achat et les coûts d'utilisation. Combinés, ces critères donnent un indice de performance global.

Le grand gagnant de la soirée reste Toyota ; le constructeur japonais remporte le 1er prix au classement général, mais est également en tête sur les segments "citadines" et "coûts d'utilisation".
Mercedes remporte plus de distinctions individuelles ("qualité du produit", "SAV", segment "haut de gamme"), mais obtient la médaille d'argent au classement général.
Une autre marque allemande, Audi, monte sur la troisième marche du podium ; la marque aux anneaux est en outre leader dans les catégories "image de marque" et "compactes".
Renault est le seul constructeur français présent au classement, avec un 1er prix dans la catégorie "considération client".

Cette étude témoigne de l'importance de la relation client pour les constructeurs, qui ont tout intérêt à travailler cet aspect "affectif". Deux phénomènes sont d'ailleurs à garder en tête : l'attachement à la marque va croissant lorsque l'on monte en gamme, mais a tendance à s'éroder avec le temps...

Une approximation courante consiste à retenir la puissance maximale comme critère principal des performances d'un moteur. C'est une erreur. En effet, la puissance est un facteur important, mais elle n'est que la résultante du couple et du régime moteur.

Ainsi, pour un moteur délivrant un couple sensiblement constant à tous les régimes, la puissance augmente avec le nombre de tours/minutes, pour atteindre naturellement son maximum à plein régime.

La puissance se mesure en Watt (ou cheval), le couple en mètreNewton (ou mKg) et régime moteur se mesure en radian/seconde (ou tour/mn).



Couple et puissance sont liés par cette relation: 'Puissance = Couple x Vitesse de rotation du moteur'

Attention aux unités: la puissance se calcule en Watt, le couple en Newton.mètre et la vitesse de rotation en radian par seconde.

La puissance dépend donc du régime moteur. La boîte de vitesse va donc permettre de disposer du maximum de puissance.

Usuellement, on parle de puissance en Cv (Cheval Vapeur). Un cheval vapeur equivaut a la traction d'une charge de 75Kg en une seconde sur un mètre.

La formule compléte du couple est plus compliquée. Retenez seulement que le couple est l'effort que produit le moteur transmis par l'action des roues motrices sur le sol.

Un moteur diesel atteint son couple max a un régime inférieur à celui d'une essence; inversement pour la puissance.

Par Zigonet Zigonet.com - Jeudi 22 mai, 13h55

Citation :

Fan du mythique super-héros Batman, un anglais du nom de Perry Watkins s'est fabriqué une réplique de la Batmobile, qui a pour nom la Flatmobile, en raison de sa taille ultra-basse.

D'une hauteur de 48 centimètres, le véhicule serait le plus bas du monde selon son concepteur. Pour le fabriquer, Perry a eu recours à 2 Hipman Imps, une petite voiture des années 60, et a utilisé un moteur a réaction fait maison.

Pour ce faire, des membres d'un groupe de Yahoo! sont venus en aide à l'homme pour construire le moteur.

Perry Watkins a contacté le Guiness Book des records afin que son véhicule remplace celui de Andy Saunders, le précédent détenteur du record, dont la Fiat mesurait 56 centimètres. Il avait baptisé cette voiture "Flat Out".

"La voiture est un peu rigide à conduire. Et puis il faut se méfier des autres conducteurs qui ont tendance à regarder ma voiture plutôt que la route!" a déclaré non sans humour Perry Watkins, originaire de Buckingham.

Selon lui, son véhicule répond à toutes les règlementations de circulation, mis à part le fait que le niveau relativement bas des phares soit problématique pour la conduite de nuit.

La vidéo du véhicule:

http://www.zigonet.com/video/oubliez-la-batmobile-voici-venir-la-flatmobile_art476.html

Par Arnaud Devillard et Bérengère Lepesqueur, 01net. 01net. - Vendredi 30 mai, 18h10

Citation :

La direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, dispose depuis janvier 2007 de l'une des six voitures équipées spécialement pour la traque des voitures volées. C'est le système Lapi : lecture automatisée des plaques d'immatriculation.

Muni d'une caméra pivotante sur le toit, commandée depuis l'intérieur de la voiture par les policiers, et cachant un ordinateur dans le coffre, le véhicule sillonne les routes du département en captant à la volée les numéros de plaques d'immatriculation qui passent dans le champ. Ceux-ci sont comparés en temps réel aux numéros figurant dans le fichier des voitures volées de la police nationale.

Ce fichier est lui aussi embarqué dans la voiture, stocké dans une clé USB connectée à l'ordinateur ; il est actualisé deux fois par jour. Si un numéro correspond à l'un de ceux du fichier, une alerte est aussitôt émise sur l'écran de contrôle, permettant aux policiers de demander confirmation puis, éventuellement, d'intervenir.

Mercredi 4 juin 2008, 11h18

Citation :

La société indienne Tata est devenue depuis le lundi 2 juin dernier, un constructeur automobile international. En effet, son président Ratan Tata a fait avec l'acquisition des deux marques "luxe" du constructeur américain Ford. Après un accord de vente signé le 26 mars 2008, Jaguar et Land Rover ont été officiellement vendus pour la somme de 2,3 milliards de dollars au groupe indien.
Ford restera sur de très nombreux plans tels que le design, les plateformes, les motorisations ou les essais sur piste, en collaboration étroite avec Jaguar et Land Rover. Le but de cette "douce" transition est de rassurer les propriétaires et les futurs acquéreurs de ces automobiles symboles du "luxe automobile anglais".

Bravo les rotis de boeuf! Même pas foutus de garder leurs voitures! C' est pitoyable! Nounouch va te cacher!

Rinkin a écrit:

Bravo les rotis de boeuf! Même pas foutus de garder leurs voitures! C' est pitoyable! Nounouch va te cacher!

la cuisse de grenouille va se calmer et retourner préparer son solstice d été!

Il est prêt ma chérie, nous t' attendons!

Si tu ne viens pas qui mettre le feu à la pelouse?

Sandero. DR

Le groupe a vendu plus d'un million de Logan depuis 2004. Il élargit sa gamme low-cost en lançant le Sandero en Europe.

Qui aurait pu prévoir un tel succès pour un véhicule aussi rustique ? Près de quatre ans après son lancement en Roumanie, Renault a franchi, début juin, la barre du million de Logan vendues. Sur les quatre premiers mois de 2008, le constructeur français en a écoulé 168 000 (+ 85 % par rapport à la même période de 2007). Près d'une voiture sur cinq vendues par Renault est désormais un modèle low-cost.

Conçue à l'origine pour les pays émergents, la Logan a permis à Renault de renforcer sa présence hors d'Europe. « En 2007, 35 % des volumes du groupe ont été réalisés en dehors du Vieux Continent, contre près de 23 % en 2004 », souligne Renault. Logan enregistre de très bons scores en Roumanie, son premier marché (plus de 100 000 ventes en 2007), ainsi qu'en Russie (68 000 modèles l'an passé).

Plus surprenant, les modèles à bas coût de Renault cartonnent aussi en Europe occidentale, où ils attirent une clientèle qui achetait auparavant des véhicules d'occasion anciens. Plus de 32 000 Logan ont été vendues en France en 2007. Dans l'Hexagone, Dacia (qui produit ce modèle pour l'Europe) a même fait « son entrée dans le top 10 des marques cette année ».
Bâtir une gamme de 9 modèles
Bien décidé à exploiter ce créneau porteur, Renault crée une gamme complète autour de la Logan. Après les versions berline, break, van et pick-up, le constructeur va lancer à la fin du mois en Europe le Sandero, un dérivé de la Logan de la taille d'une Clio 3. Suivra un 4 × 4 l'an prochain. Au total, le groupe souhaite constituer une gamme de 9 modèles d'ici à 2012. Objectif : faire encore progresser le prix d'achat moyen (9 300 euros en Europe en 2007).

Jusqu'ici, Renault a toujours affirmé que la Logan s'adressait à un public différent de celui des autres modèles du groupe. Avec le Sandero, fabriqué en Roumanie pour l'Europe et vendu à partir de 7 800 euros, le risque de « cannibalisation » avec la Clio est plus important. Mais l'enjeu principal du Sandero, qui sera produit fin 2008 en Colombie et en 2009 en Russie, se situe au Brésil, où il a été lancé en février. Grâce à ce produit et à la Logan, Renault profite enfin de la croissance de ce pays. Les ventes du groupe y ont bondi de plus de 78 % entre janvier et avril (plus de deux fois plus vite que le marché).

En plus d'augmenter les volumes, la Logan dégage, selon Carlos Ghosn, le PDG de Renault, une rentabilité supérieure à 6 % (contre 3,3 % pour l'ensemble du groupe). Mais cette marge se fait sur des voitures à petit prix. Pour compenser, et atteindre le résultat opérationnel de 3 milliards d'euros prévu en 2009, le groupe doit notamment imposer sa Laguna 3, une grande berline dont les débuts auprès des flottes professionnelles ont été décevants.

Fait nouveau, le groupe au losange doit désormais faire face à une augmentation de ses coûts de main-d'œuvre sur la Logan. Les ouvriers de l'usine de Pitesti ont obtenu une hausse de salaire de 28 % à l'issue d'une grève de près de trois semaines en février et mars. Cela, après avoir déjà vu leur rémunération grimper de 140 % entre 2003 et 2007. Ces revalorisations ne remettent pas encore en cause la rentabilité du modèle , car, selon Carlos Ghosn, l'écart de salaire avec un ouvrier français est de 1 à 10.

Pour donner un coup d'accélérateur à la Logan, Renault a ­augmenté la cadence dans ses usines. Après avoir assemblé plus de 420 000 Logan en 2007 dont 220 000 en Roumanie , il disposera d'une capacité maximale, avec 7 sites, de 955 000 voitures en 2008 et 1,1 million en 2009.

Les performances de la Logan sont plus mitigées en Inde 11 300 ventes depuis janvier et la situation reste compliquée en Iran. Après n'avoir produit que 15 000 voitures en 2007 en raison de difficultés avec les fournisseurs locaux, Renault table sur 70 000 à 100 000 Logan en 2008 alors qu'il dispose d'une capacité maximale de 300 000 véhicules.

Source : Le Figaro

Une nouvelle génération de pneumatiques apporte une diminution notable de la consommation de carburant et, par conséquent, une réduction des émissions de CO2. Un atout stratégique pour les constructeurs.

La part du pneumatique dans la consommation d'un véhicule n'est pas négligeable. En roulant, un pneu, même bien gonflé, se déforme et s'échauffe, ce qui engendre une dissipation de l'énergie. Ce phénomène est couramment appelé résistance au roulement. Dans une plage de vitesse comprise entre 40 et 80 km/h, cette résistance au roulement serait responsable d'environ 30 % de la consommation. Aujourd'hui, les manufacturiers travaillent à sa réduction, tout en prenant garde à ne pas entamer le potentiel d'adhérence du pneumatique par temps de pluie.

Michelin, qui fut un précurseur dans ce domaine, lançant sa première génération de pneu à faible résistance au roulement Energy dès 1991, reconnaît que ce premier jet accusait un déficit d'adhérence par rapport à un pneu conventionnel. Le problème est totalement réglé sur l'Energy Saver lancé cet année, alors que sa résistance au roulement est diminuée de 20 %. Michelin a, pour ce faire, réduit la masse de son pneu vert, modifié le mélange de gomme constitué à 99 % d'une nouvelle génération de silice et mis au point un procédé inédit de fabrication.

L'économie de carburant réalisée grâce au montage de quatre Michelin Energy Saver, atteint 0,2 l/100 km, soit 4 g de CO2. Michelin ajoute que cette diminution de la consommation génère une économie de 125 euros sur la durée de vie moyenne des pneumatiques ­estimée à 45 000 km, soit largement de quoi absorber un surcoût de 7 à 8 % à l'achat.

Des tests indépendants réalisés par l'organisme d'homologation allemand TUV s'avèrent en outre rassurants quant aux performances de l'Energy Saver sur sol mouillé. Les distances d'arrêt sont comparables et dans certains cas meilleures que celles mesurées avec ses principaux rivaux. Et comme la plus faible résistance au roulement résulte d'un moindre échauffement, l'endurance du pneu, cheval de bataille de Michelin, s'en trouve améliorée. L'étude du TUV mentionne en effet que l'Energy Saver a une durée de vie moyenne de 40 000 km, contre 30 000 km pour ses concurrents.

Matériau d'origine végétale

Les constructeurs automobiles sont naturellement les premiers intéressés par un pneu à faible résistance au roulement qui va les aider à atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 que leur a fixé la Commission Européenne. Les pneumatiques peuvent en effet contribuer à hauteur de 7 g pour atteindre le seuil des 120 g/km en 2012.

Michelin a pris une longueur d'avance sur le sujet mais il n'est évidemment pas le seul à s'y intéresser. La réduction de la résistance au roulement des pneuma­tiques est devenu le principal axe de développement de tous les manufacturiers. À commencer par Goodyear qui s'est associé à Novamont et BMW, pour élaborer un programme de recherche devant aboutir à la commercialisation en 2009 d'un pneu dont la résistance au roulement sera réduite de 30 %. Cette étude ­baptisée BioTYRE est en partie subventionnée par la Commission Européenne dans le cadre de son programme « LIFE-Environment ». La Commission a certainement été séduite par l'utilisation d'un nouveau matériau d'origine vé­gétale pour la construction de ce nouveau pneumatique qui induit une diminution des émissions de CO2 durant son processus de ­production.

Le nouveau pneumatique du programme Goodyear BioTYRE reprend la technologie « RunOnFlat » autorisant un roulage à plat à 80 km/h durant 80 km. Ce critère fut considéré indispensable compte tenu de la multiplication prochaine des voitures hybrides et électriques dans lesquelles la roue de secours cède la place à des batteries. Goodyear assure avoir corrigé le déficit en confort généralement observé avec ces pneus dotés de flancs rigides.

Mais toute l'originalité du projet Goodyear réside dans l'utilisation d'un matériau à base d'amidon de maïs fabriqué par la société italienne Novamont. Ce matériau remplace 20 % de la silice normalement employée dans la composition du mélange et Goodyear révèle qu'il est incorporé sous forme de nanoparticules. L'objectif visé de réduire la résistance au roulement de 30 % se traduit par un gain notable de 8,2 g/km. Le privilège d'inaugurer le pneumatique issu du programme Goodyear BioTYRE devrait revenir à la prochaine BMW Série 5 dont le lancement est prévu l'année prochaine.

La Commission Européenne songe déjà à fixer de nouveaux objectifs en termes de réduction de la résistance au roulement. De 12 kg à 15 kg par tonne dans les années 90, elle est aujourd'hui de 6 à 7 kg par tonne et devra, selon les vœux de la Commission, descendre à 4,5 kg par tonne en 2012. D'ici là, l'automobiliste qui voudra changer ses pneus découvrira chez son revendeur un nouvel étiquetage qui classera les pneus selon leurs performances environnementales, comme c'est déjà le cas pour les automobiles. En France, le ministère de l'Écologie envisage d'instaurer un système de bonus-malus afin de favoriser les pneus verts.

Thierry Etienne pour Le Figaro

Ce sont des pneux en chanvre !

Reuters - Jeudi 12 juin, 11h26

WELLINGTON (Reuters) - Les conducteurs d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, ne manquent pas d'imagination pour contourner la loi et emprunter les couloirs de circulation réservés aux véhicules occupés par plus de trois personnes.

Poupées gonflables, mannequins de vitrine, chiens habillés de vêtements d'enfants... Autant de stratagèmes auxquels des automobilistes ont recours pour emprunter ces voies réservées sans payer l'amende de 150 dollars néo-zélandais (73,16 euros).

Les contrevenants font également preuve d'une grande fantaisie dans les excuses qu'ils avancent lorsqu'ils sont pris sur le fait par les policiers chargés de photographier les automobiles qui ne respectent pas la règle du co-voiturage de rigueur pour pouvoir emprunter ces files, a expliqué à Reuters Andre Dannhauser, directeur de la sécurité routière du conseil municipal de North Shore.

"Le plus souvent, ils disent qu'ils avaient bien des passagers, mais trop petits pour qu'on les voie sur la photo", raconte Dannhauser.

Depuis quelque temps, des étudiants proposent - moyennant une somme modique - de jouer le rôle du passager le temps que la voiture passe devant les policiers. Ils reviennent ensuite en courant à leur point de départ pour proposer leurs services à un autre automobiliste.

Les bénéfices qu'ils en tirent ne sont cependant pas suffisants pour qu'ils puissent se payer une bière après une telle dépense physique, ironise Dannhauser.

Adrian Bathgate, version française Myriam Rivet

Par Joris FIORITI AFP - Jeudi 12 juin, 12h50

NANCY (AFP) - Il en rêvait sans trop y croire, mais a dépassé ses objectifs les plus optimistes. Manuel Boileau, 37 ans, revient d'un tour du monde de trois ans à bord de sa vieille Citroën DS, du même âge que lui, qui l'a transporté entre Europe, Asie, Amérique et Afrique.


"Quand je l'ai garée à son point de départ, j'avais presque les larmes aux yeux. J'avais réussi. J'étais rentré. Avec elle", confie-t-il, les yeux dans le vague, plongé dans son récent passé.

Pendant 34 mois, Manuel Boileau n'a pas arrêté de bouger. Hongrie, Turquie, Laos, Nicaragua, Chili, Sénégal, Mauritanie... en tout 80.000 kilomètres et trente-huit pays visités, en plus ou moins de temps, à bord de son antique DS-ambulance de 1971, achetée pour l'occasion.

Parti le 28 mai 2005 de Nancy, cet ancien co-gérant d'une société de web-design courait après un "vieux rêve", une "forme de liberté", d'"absence de racines": "pouvoir aller où on veut, quand on veut".

Le voyage devait se faire en DS, une voiture "mythique" aux lignes "incroyables" à laquelle il voue une véritable "passion". "J'avais déjà fait beaucoup de route en DS avant de partir. Et cumulé pas mal de pannes. C'est la seule voiture que je connaissais bien mécaniquement", explique-t-il.

Le budget était des plus réduits: 30.000 euros, pour une boucle qui devait durer au départ vingt mois, avec d'onéreux et incompressibles trajets en bateau et un prix de l'essence fluctuant. "Six euros les 60 litres en Iran, se souvient-il, rêveur. Mais beaucoup plus ailleurs."

Manuel Boileau a finalement tenu quatorze mois supplémentaires, au prix d'un confort spartiate. Pendant trois ans, la DS a été sa cuisine, sa chambre à coucher, et même sa salle de bain.

D'où une certaine intimité avec "Titine", voire une "relation étrange", selon son propriétaire. "Je lui parlais, évidemment. Et évidemment, elle me répondait. Quand elle était fatiguée, elle me le disait, et je m'arrêtais. Je pouvais même sentir quand elle allait tomber en panne", narre-t-il.

Mais parfois, la DS ne prévenait pas. Et le tour du monde s'arrêtait. Avarie moteur en Slovaquie, changement de boîte de vitesse au Canada, châssis en miettes au Chili, pistons collés par l'éthanol au Brésil... "En Inde, j'ai vécu trois semaines dans une station-essence, dans l'attente d'une pièce", raconte M. Boileau.

A d'autres moments, "Titine" mettait les gaz pour semer à "120-130 km/h" des policiers pakistanais un peu trop collants, se souvient-il fièrement.

"Au final, j'ai eu de la chance, à tous les niveaux, surtout en terme de sécurité", dit encore Manuel. Malgré quelques vols sans gravité, un réveil à la kalachnikov au Népal, des nuits près de commissariats, par crainte des FARC, en Colombie, rien de grave ne lui est arrivé.

Revenu plus zen, plus détaché, de son très long voyage, Manuel Boileau, voyageur désormais confirmé, affirme n'avoir plus qu'un objectif: "repartir... en DS".

Les Danois ont remporté les 24 heures pour la 5ème fois !
L' info n' est vraiment pas au top ici !

AP - Vendredi 20 juin, 15h56

SOCHAUX - La 50.000.000e automobile Peugeot est sortie vendredi midi des lignes de montage des usines du groupe, a-t-on appris auprès du constructeur automobile.


A Sochaux, le personnel de PSA a été convié à une fête qui a consacré un modèle 308 recouvert de 300 photos prises par des salariés du site. Ces documents personnels montrent des berlines de toutes les époques. Cette 308 sera intégrée au Musée de l'Aventure Peugeot, installé à Sochaux.

Présente dans l'automobile depuis 1891, la firme au lion dispose de 24 sites de productions et exporte vers la Chine, la Russie et le Brésil. Elle a commercialisé plus de 160 modèles et 34 familles de produits, de la 201 à la 308.

De notre envoyé spécial à Hvar (Croatie) Jacques Chevalier 20/06/2008 Le Figaro



Avec un prix d'attaque à 7 800 € (seulement 200 € de plus que la Logan), la Sandero tient un argument de poids face à la Clio.


Voiture mondiale, conçue d'abord pour le Brésil, la nouvelle venue du groupe Renault, produite en Roumanie par Dacia, n'a pas fini de brouiller les cartes de l'achat automobile.
» NOTRE AVIS

Prenez vos calculettes et listez précisément vos besoins. Si, pour vous, l'achat automobile se résume à l'acquisition d'un outil, le plus pratique et le moins cher possible, Dacia a la solution pour vous. Dacia, vous ne connaissez pas ? Rappelez-vous, c'est cette petite marque roumaine rachetée par Renault, qui a développé pour elle le concept de la voiture à bas coût. Connu surtout pour la Logan, Dacia va devoir cette fois se faire un nom en ajoutant une deuxième ligne de produits à son catalogue, la Sandero.

La griffe roumaine avait déjà marqué les esprits il y a quelques semaines en faisant plier, après un dur conflit, la direction de Renault, pourtant réputée très ferme. À la suite de cela, les ouvriers de Dacia sont aujourd'hui deux fois mieux payés que les autres et pourraient un jour remettre en cause le modèle économique de la firme. Cela prendra des années mais la légitime revendication de salariés aspirant à une vie meilleure conduit en général, dans l'industrie automobile, à les remplacer par des robots. D'où le mouvement constaté en Allemagne de lignes d'assemblage réintégrant le sol national et permettant de s'appuyer sur un « made in ­Germany » valorisant.

Dacia est bien loin encore de cette logique et c'est même la fabrication en Roumanie ou dans un autre pays en voie de développement qui devient l'argument principal. La Sandero, conçue pour l'Amérique du Sud puis pour le monde, va s'insérer naturellement dans le paysage européen. À la différence de la Logan trois corps assez insolite chez nous, la Sandero, par ses mensurations et ses deux corps, se place exactement en face d'une offre Clio. De quoi perturber les esprits lorsque le prix d'attaque, qui n'a jamais autant mérité son nom, est à 7 800 €. À ce tarif (200 € de plus par rapport à la Logan), c'est vraiment un minimum automobile. Lequel ne démérite pas, loin de là, sur la route (voir notre avis).

Un malus écologique de 200 €

Mais il nous semble que la direction assistée est indispen­sable à la sécurité et à l'agrément et que la condamnation centrale des cinq ouvrants constitue un atout apprécié au quotidien. Or, pour en bénéficier, il faut obligatoirement passer au niveau 2, qui intègre aussi les roues de 15 pouces, le miroir de courtoisie (un luxe !) ou le prééquipement radio. Tout cela vaut 8 500 €. Pour la climatisation, repasser à la caisse et régler 890 €, seul le niveau 4, uniquement disponible avec le gros moteur 90 ch, en dispose en série (10 900 €). On le voit, Dacia est rompu dans l'art de faire monter en gamme et en équipements ses clients qui devront veiller à ne pas rejoindre le prix d'une Clio 2. ­Celle-ci, qui partage son châssis avec les Dacia, est facturée 11 300 €, il est vrai avec un moteur de 60 ch seulement.

La Sandero peut tabler au départ sur 75 ou 90 ch à essence, la vocation mondiale du modèle repoussant l'introduction des deux diesels (1.5 dCi de 70 ou 85 ch), si prisés des Français, à plus tard. Paradoxe, ce choix délibéré fait que l'une des voitures les moins chères du marché est affectée d'un malus écologique de 200 € qui grimpe à 700 € pour la 90 ch. La faute à des moteurs éprouvés mais pas de dernière génération pour abaisser les consommations et le CO2 avec leurs culasses à 8 soupapes.

À chacun ses critères mais c'est précisément là-dessus que compte Renault afin de ne pas cannibaliser la Clio. Les Français pourront admettre aussi qu'un malus ne doit pas forcément les détourner de leur choix initial et que nombre de concessionnaires sont prêts à le négocier. Ce ne sera pas le cas de la Sandero, pour laquelle la marge du réseau est inférieure à une poignée de ­cerises. Basique, simple mais habillée de façon contemporaine, dotée d'un grand coffre, la ­Sandero s'appuie sur une évaluation pragmatique des besoins des automobilistes. Pas étonnant, dès lors, que trois quarts des acheteurs de Dacia soient des amateurs, naguère irréductibles, d'occasion.

L'essentiel des 1.4 et 1.6 MPi

Moteurs : 4 cyl. 8 soup., 1 390 et 1 598 cm³.

Puissances : 75 et 90 ch à 5 500 tr/min.

Couples : 112 et 128 Nm à 3 000 tr/min

Dimensions : 4 020 × 1 746 × 1 534 mm

Coffre : 320/1 200 l.

Poids : 975 kg (13 kg/ch) et 980 kg (10,8 kg/ch).

0-100 km/h : 13 et 11,5 s.

Vitesses : 161 km/h et 174 km/h.

Consommations : 9,6 et 10 l.

CO2 : 165 et 170 g/km.

Prix : à partir de 7 800 et 9 800 €.

BIEN VU : design occidental, agrément de conduite, prix attrayants, coffre, garantie 3 ans, ABS et aide au freinage d'urgence.

À REVOIR : finition standard, base sous équipée, malus évitable, consommations élevées.

AFP - Dimanche 22 juin, 16h49

BERLIN (AFP) - Un adolescent allemand de 13 ans, qui par ennui avait emprunté la voiture automatique de sa grand-mère pour "découvrir un peu le monde", a parcouru 800 kilomètres avant d'être retrouvé près de Paris, a indiqué dimanche un porte-parole de la police d'Ostrhauderfehn (nord-ouest).


Avant de prendre le volant, Jan-Ole avait pris soin de laisser un mot à sa famille: "Ne vous faites pas de soucis mais c'est trop ennuyant ici, je voudrais découvrir un peu le monde", selon le quotidien Bild am Sonntag.

Résidant avec ses parents, sa grand-mère et sa soeur de 18 ans à Ostrhauderfehn, une commune de 11.000 habitants du nord-ouest de l'Allemagne, le collégien avait prévu de se rendre à Dénia, une ville espagnole sur la Costa Blanca, où il avait vécu trois ans.

Trente-huit heures après son départ et après avoir parcouru 800 kilomètres via Amsterdam, Rotterdam, Bruxelles, son périple qui remonte à une dizaine de jours, selon la police, s'arrête finalement aux portes de Paris, à Estrées-Saint Denis: Jan-Ole se trompe de pompe à essence, utilise du diesel à la place du super. Sa voiture ne démarre plus et le gérant de la station alerte la police.

Dans ses bagages, le garçon avait emporté outre des vêtements, un éléphant en céramique de la collection de sa mère, une photo de famille, 100 euros, sa play-station. Et le disque dur de son ordinateur pour que personne ne puisse rechercher l'itinéraire qu'il avait confectionné.

Jan-Ole, alors en stage chez un installateur de chauffage, affirme dans le journal populaire avoir roulé constamment à 140 km/h et avoir été doublé à un moment par une voiture de police qui "n'a rien remarqué".

Cyrille Pluyette 02/07/2008 pour Le Figaro

Le gouvernement poursuit sa lutte contre les véhicules les plus polluants.

La menace s'accentue pour les gros 4 × 4, les berlines de luxe et les grands monospaces. À partir de janvier 2009, les acheteurs de véhicules dont les émissions de C02 sont supérieures à 250 grammes par kilomètre devront s'acquitter en plus d'un malus de 2 600 euros d'une pénalité qui sera payée chaque année, a indiqué hier le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo, précisant que cette mesure ne concernera qu'un peu plus de 1 % du parc automobile français.

Le montant de ce malus ne devrait pas cependant être très dissuasif. Il n'est « pas question de repayer le même malus chaque année », a précisé Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Écologie, qui évoque des pénalités s'élevant à environ 10 % du malus initial. Le montant exact sera détaillé dans le cadre de la loi de finances pour 2009.

L'objectif officiel est d'inciter encore davantage à l'achat de véhicules propres, mais cette nouvelle strate ajoutée au dispositif de bonus-malus vise aussi à rééquilibrer ses comptes. Prévu au départ pour être neutre les taxes payées par les acheteurs des véhicules les plus gourmands en carburant devant compenser les aides versées aux clients de voitures sobres , ce système devrait en effet coûter environ 200 millions d'euros à l'État cette année.

Soulignant un manque de concertation, un certain nombre de voix se sont élevées contre ce nouveau malus. « Cette annualisation est un retour déguisé à la “vignette” qui touchera plus particulièrement les familles nombreuses contraintes de circuler avec des véhicules estampillés “polluants” », estime le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).
Les Français épargnés
L'annualisation du malus ne devrait toutefois pas « gêner beaucoup » les constructeurs français, note Xavier Fels, président du Comité des constructeurs français d'automobile (CCFA). Seuls quelques versions de Renault Espace et Vel Satis ou de Citroën C6 sont en effet concernées. Les constructeurs de haut de gamme allemands sont plus touchés. « Une centaine de BMW par an à peine. Ce n'est pas cette mesure qui va résorber le trou du système, relativise cependant Nicolas Wertans, PDG de BMW France. Cette mesure risque néanmoins d'avoir un impact psychologique dans l'esprit des clients. »



Les marques de sport ou de superluxe, comme Ferrari, Porsche ou Bentley, sont en revanche franchement visées. Mais à ce niveau de prix, l'impact devrait être limité. Autre conséquence, cette taxe devrait encore « accélérer les achats de modèles équipés d'un moteur diesel », souligne Philippe Barrier, analyste à la Société générale. Ce sont en effet surtout les versions à essence qui sont pénalisées.

Prochainement, d'autres secteurs devraient connaître des bouleversements similaires puisque le principe du bonus-malus écologique sera « étendu avant la fin de l'année à vingt grandes familles de produits de consommation courante », a indiqué hier Jean-Louis Borloo dans une interview au Parisien .

Cyrille Pluyette
11/07/2008 | : 11:31 Le Figaro


Les modèles de superluxe émettent en moyenne plus de 300 grammes de CO2 par kilomètre, trois fois plus qu'une petite citadine.

Le vrombissement inimitable d'un moteur Ferrari appartiendra-t-il bientôt à l'histoire ? La marque au cheval cabré envisage en effet de lancer des modèles hybrides. « Nous travaillons au développement de systèmes électriques destinés à soulager le moteur thermique en ville », précise Amedeo Felisa, administrateur délégué de Ferrari. Mais que les aficionados se rassurent : de tels modèles ne verront le jour « que s'ils restent fondamentalement des Ferrari », c'est-à-dire s'ils sont « les plus sportifs du monde », précise Luca di Montezemelo, le président de Ferrari et de Fiat, la maison mère de la marque de sport. Le constructeur italien pourrait aussi commercialiser « vers 2015 » une voiture qui récupérera de l'énergie au freinage, comme c'est prévu l'an prochain pour les modèles de Formule 1.

Confronté au durcissement des normes environnementales sur les marchés européens et américains, Ferrari, comme la plupart des marques de sport et de superluxe, n'a pas d'autre choix que de réduire ses émissions de CO2 et donc de rendre ses moteurs de 8 ou 12 cylindres moins voraces en carburant. En France, en plus d'un malus initial de 2 600 euros, les voitures émettant plus de 250 grammes de CO2 par kilomètre seront frappées, dès le début de 2009, par une pénalité annuelle. Certains observateurs estiment que dans le futur seules les voitures propres seront autorisées à circuler dans les villes.

« Nous voulons réduire nos émissions de CO2 de 40 % d'ici à 2012, en rendant nos moteurs plus efficaces », explique Amedeo Felisa, qui précise que les modèles Ferrari dégagent « en moyenne 300 grammes de CO2 par kilomètre. » Même volonté de se comporter en bon citoyen chez Porsche, qui veut diminuer la consommation de ses modèles de 20 % d'ici à 2012. Le groupe de Stuttgart promet une version hybride de son très vorace 4 × 4 Cayenne pour 2010 et va « probablement » équiper sa future Panamera, une routière sportive, de cette technologie, selon Felix Bräutigam, PDG de la marque en France.

Effet psychologique

Ce qui inquiète le gotha de l'automobile n'est pas que ses modèles soient plus taxés que les autres. Les clients de Ferrari disposent d'un revenu annuel de 10 millions de dollars. Mais ces constructeurs craignent l'effet psychologique de ce type de mesures. Sous la pression de l'opinion publique, les modèles de sport pourraient devenir moins « tendance ». « Il y aura toujours un marché pour des modèles sportifs qui donnent du plaisir. Mais ces voitures doivent devenir plus responsables d'un point de vue environnemental », souligne Felix Bräutigam. « Nous sommes attentifs à une éventuelle évolution des mentalités. Nous savons que les comportements peuvent changer très vite. Après tout, une Ferrari, ce n'est pas une nécessité », renchérit Amedeo Felisa.

Pour l'instant, ces marques affirment ne pas être affectées par la montée de la vague verte. Pas plus qu'elles ne disent souffrir de l'envolée des prix du carburant. Pour cette année, Ferrari prévoit des volumes « équivalents ou légèrement supérieurs à ceux de 2007 », année record avec 6 465 modèles livrés. Aston Marin vise 7 500 ventes (contre 7 400 l'an dernier). Maserati, qui a écoulé 7 300 voitures l'an passé, compte en vendre 8 500 cette année et 10 000 en 2010. Porsche prévoit une hausse de 3 % sur 2007-2008. Et Rolls-Royce prévoit une « croissance à deux chiffres », après un bond de 25 % en 2007.

Les experts restent d'ailleurs confiant pour le marché du superluxe - environ 250 000 modèles vendus par an, à un prix supérieur à 80 000 euros par an. « Il pourrait progresser de 4 à 6 % par an jusqu'en 2012 », estime Laurent Dusollier, directeur associé au cabinet de conseil Roland Berger. D'abord, parce que les ventes dans les pays émergents - un tiers des volumes - progressent à toute allure : 40 % en Asie-Pacifique en 2007, 30 % au Moyen-Orient pour Ferrari l'an dernier. Logique, le nombre de millionnaires - 10 millions dans le monde en 2007 - a bondi l'an dernier de plus de 20 % dans ces deux régions. De quoi contrebalancer un éventuel repli du marché américain (30 % des volumes). Ferrari affirme « ne pas être affecté par la chute du marché américain pour l'instant » - la marque recule de seulement 4 % sur l'année. À fin juin, les ventes de Porsche chutent toutefois de 15 % aux États-Unis et celles de Bentley reculent de 28 %. Autre source de croissance : «Sur ce marché où l'image est primordiale, les clients veulent les nouveaux modèles», analyse Laurent Dusollier. D'où les succès récents de lancements significatifs, comme la Bentley Continental GT ou de l'Austin Martin V8. Parmi les modèles attendus, pour 2010, la Baby Rolls, qui reprend l'architecture d'une BMW Série 7.

Profits colossaux

Grâce au prix où ils vendent leurs modèles - de 80 000 à plus de 300 000 euros -, les constructeurs enregistrent des profits colossaux. Porsche a dégagé une marge opérationnelle de 18 % en 2005-2006. De quoi lui permettre d'augmenter sa part dans Volkswagen à 36 % en septembre, avant d'en contrôler la majorité. Ferrari, qui a atteint 16 % de rentabilité l'an dernier, pense pouvoir « faire encore mieux » grâce aux produits dérivés - 15 % des bénéfices -, la personnalisation des voitures et leur restauration. Les mécaniciens ont donc encore un peu de temps pour perfectionner leurs compétences en électricité.

AFP - il y a 1 heure 32 minutes

LONDRES (AFP) - Une Lamborghini a effectué plus de 10.000 km en avion entre le Qatar et le Royaume-Uni pour une simple révision dans un garage londonien, déclenchant la colère des défenseurs de l'environnement, a rapporté jeudi un quotidien britannique.


La révision du véhicule noir et or, qui appartiendrait à un riche cheikh, aurait coûté 3.552 livres (4.514 euros), et le vol aller-retour sur une ligne régulière de la compagnie Qatar Airways aux environs de 20.000 livres (25.419 euros), écrit le tabloïde The Sun, dont l'histoire fait la Une.

La Lamborghini Murcielago LP640 --la Batmobile dans le dernier gros succès du box-office américain "Batman, Le chevalier noir" sorti récemment-- coûte près de 190.000 livres (241.000 euros), poursuit le journal.

"La pollution produite par une Lamborghini est déjà suffisamment élevée, mais en faire voler une sur des milliers de kilomètres pour une révision, c'est atteindre un nouveau sommet en matière de nuisance au climat", a relevé Tony Bosworth, de l'association de protection de l'environnement Les amis de la Terre.

Une porte-parole de la marque italienne au Royaume-Uni a expliqué au Sun que la marque disposait de concessionnaires dans un certain nombre de pays pour entretenir ces bolides de luxe, mais que "ce genre de cas n'était pas inédit".

Zezette aime mwa quand meme!