[Sport] Actu. foot.

Par Luc ANDRE AFP - Jeudi 29 mai, 15h52

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VIENNE (AFP) - Vingt-neuf juin 2008, 23H00, le verdict de l'Euro-2008 de football est tombé: le capitaine autrichien Andreas Ivanschitz soulève la coupe Henri-Delaunay dans un stade Ernst-Happel de Vienne en ébullition.

Abasourdis, les joueurs de l'Italie, finalistes malheureux, tentent de sécher leurs abondantes larmes, la tête dans le gazon. Pas facile avec seulement 23 mm de brins d'herbe réglementaires. A l'écart, l'entraîneur Roberto Donadoni réfléchit peut-être déjà à sa demande d'asile politique aux Îles Kiribati.

Est-ce un rêve? un cauchemar? Non, du foot-fiction!

Avec un humour mordant et en détournant des épisodes, faits marquants ou anecdotes, de l'histoire du foot des trente dernières années, le magazine autrichien Arena 08 a écrit le scénario loufoque qui propulsera l'Autriche, outsider absolu, vers le titre de champion d'Europe 2008 à la maison.

La fable de la campagne victorieuse et improbable du onze le plus mal classé au coup d'envoi d'un Euro débute par une victoire en poule 1-0 contre la Croatie, redoutable adversaire du groupe B. Petit coup de pouce, la cage du gardien autrichien a été retirée du terrain, conformément à la clause -- fantaisiste -- inscrite en tous petits caractères au bas du traité d'adhésion de l'ex-république yougoslave à l'Union européenne.

Pour le match suivant, l'encadrement autrichien s'appuie sur les travers récents du football de club polonais en faisant donner le 12e homme, à savoir le porteur de mallette de billets. Résultat probant: une victoire 3-0 avec trois buts contre leur camp des hommes du Néerlandais Leo Beenhakker. Le sponsor principal du onze autrichien confie entre deux portes: "L'argent est fait pour être dépensé"!

Point d'orgue de la phase de poule, les Autrichiens rééditent leur exploit de Cordoba au Mondial-1978 en Argentine contre l'Allemagne en battant "l'arrogante" bande à Michael Ballack 3 à 2.

En si bon chemin, les scénaristes loufoques d'Arena 08 poursuivent ce conte de fées avec un quart de finale (objectif réel de l'entraîneur Josef Hickersberger) contre les bouillants Portugais. Avant le match, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont la mauvaise idée de vouloir goûter à une spécialité locale à la fête foraine jouxtant le stade Ernst-Happel. Les langos, mi-beignet/mi-crêpe, 100% gras, leur restent malheureusement sur l'estomac.

Malins, les Autrichiens exploitent cette faiblesse et provoquent les Lusitaniens qui crachent leurs tripes, comme les crachats du Néerlandais Frank Rijkaard sur l'Allemand Rudi Völler au Mondial-1990, et récoltent quatre cartons rouges. A onze contre sept, les Autrichiens se qualifient pour les demi-finales avec un tout petit 1-0. Mesquin, mais suffisant.

Puis, d'une "main de Dieu" toute maradonienne, l'attaquant Gyuri Garics écarte la Suisse et ses Guillaume Tell du chemin de la finale où l'Autriche retrouve l'Italie.

Clou du spectacle, cette ultime rencontre est arbitrée, en toute impartialité, par le sifflet local Konrad Plautz. Il expulse d'ailleurs sans hésiter l'Italien Marco Materazzi, clin d'oeil à l'incident avec le Français Zinedine Zidane lors de la finale du Mondial-2006, coupable d'un violent coup de torse sur l'occiput du défenseur Emmanuel Pogatetz!

En supériorité numérique, les Autrichiens l'emportent sur leur score fétiche de 3-2 et entament un interminable tour d'honneur alors que les parieurs s'arrachent les cheveux.

Reuters - Samedi 7 juin, 23h13

AMSTERDAM (Reuters) - Le ministère néerlandais de la Santé a lancé une mise en garde aux supporters de l'équipe nationale contre le port de perruques qui risqueraient de prendre feu.


L'autorité sanitaire des Pays-Bas a conclu, après des études, qu'environ 30% des perruques et boas orange pouvaient facilement s'enflammer au contact d'une cigarette ou d'un briquet.

La police néerlandaise prévoit qu'environ 30.000 supporters néerlandais se rendront en Suisse pour l'Euro. Les Pays-Bas sont dans le groupe de la France, avec l'Italie et la Roumanie.

Harro ten Wolde, version française Jean-Stéphane Brosse

AP - Lundi 9 juin, 03h40

KLAGENFURT, Autriche - La police autrichienne a arrêté dimanche une centaine de hooligans qui ont crié des slogans nazis pendant le match de football opposant l'Allemagne à la Pologne dans le cadre de l'Euro 2008.


Une première vague de 60 personnes ont été arrêtées, puis 40 autres, a indiqué la police.

Aucun heurt avec des policiers n'a été rapporté, mais l'agence de presse autrichienne a déclaré que des supporters allemands et polonais s'étaient brièvement affrontés à Klagenfurt après la victoire de l'Allemagne 1 à 0.

Selon l'agence, les personnes arrêtées seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et expulsées hors d'Autriche. AP

Rinkin qu' est-ce que tu faisais en Autriche ?

Eh bien justement vieux ...

Par Bertrand Boucey Reuters - Vendredi 13 juin, 22h43

BERNE (Reuters) - La France a subi à son tour la loi de Pays-Bas plus vifs et inspirés, et assurés de terminer premiers du groupe C, avec une défaite 4-1 la condamnant à jouer sa place en quarts de l'Euro face à l'Italie.


La France et l'Italie en sont au même point, celui de leur dernière place au classement. Incapables de battre les Roumains et dépassés par les Néerlandais, les champions du monde italiens et leurs dauphins de 2006 lutteront mardi pour ne pas sombrer dès le premier tour, en espérant que la Roumanie, avec ses deux points, ne réussisse pas un exploit face aux Pays-Bas.

Les Bleus n'ont connu l'espoir qu'une poignée de secondes, celles séparant la réduction du score à 2-1 de Thierry Henry du troisième but néerlandais d'Arjen Robben.

Entré à la mi-temps, l'ailier néerlandais a mis au supplice la défense française. Avant son numéro solitaire dans la surface des Bleus sur son but, il avait offert le deuxième à Robin van Persie à l'heure de jeu alors que la France pressait pour égaliser après l'ouverture du score de Dirk Kuyt dès la huitième minute.

Wesley Sneijder a scellé le triomphe néerlandais dans les arrêts de jeu, d'une majestueuse frappe sous la barre de Grégory Coupet.

Raymond Domenech a certes modifié son organisation et ses joueurs, il a surtout réclamé avant le coup d'envoi un état d'esprit plus conquérant que quatre jours plus tôt. Pendant 25 minutes, la France a pourtant semblé encore plus tétanisée que face à la Roumanie.

LOB TROP HAUT

Les Bleus n'attaquent qu'à quatre, au mieux, et campent dans leur moitié de terrain sans effectuer le moindre pressing sur les premiers relanceurs néerlandais, même après l'ouverture du score de Kuyt, d'une tête rageuse sur corner.

Placé en soutien de Thierry Henry, de retour dans son fauteuil d'unique attaquant axial, Franck Ribéry se bat en vain au milieu de terrain pour espérer récupérer d'hypothétiques ballons.

Florent Malouda multiplie les mauvaises passes et Sidney Govou brille par sa timidité, jusqu'à une reprise de volée détournée en corner par Edwin van der Sar pour la première action dangereuse des Français (23e).

Malgré leur domination territoriale, les Pays-Bas ne menacent pourtant guère le but de Grégory Coupet, hormis une nouvelle tentative de Kuyt, trop haute cette fois, sur une mauvaise tête de Lilian Thuram.

Dans le dernier quart d'heure, la France sort enfin de sa coquille et place trois frappes puissantes et cadrées, mais toutes arrêtées par Van der Sar, en à peine plus d'une minute par Malouda, Govou et Ribéry.

Thierry Henry tente sa chance à son tour juste avant la pause mais sa frappe enroulée passe à côté de la lucarne droite.

La détermination française monte encore d'un cran au retour des vestiaires et trois tentatives successives de Toulalan, Govou et Henry sont difficilement repoussées par la défense néerlandaise (49e).

Henry gâche ensuite la meilleure occasion d'égaliser en plaçant un lob trop haut alors qu'il file seul vers le but (54e).

La suite n'est qu'un calvaire pour les Bleus, qui sortent tête basse du terrain après le festival offensif des Néerlandais, animé par Robben et Sneijder et seulement entrecoupé d'une courte lueur d'espoir sur le 45e but en bleu de Henry.

Bertrand Boucey


Je l avais dit!
Dire qu ils ont monté des écrans géants...

Par JeanLuc Courthial AP - Samedi 14 juin, 00h12

BERNE - Raymond Domenech a reconnu que la France n'a plus son destin en main après le camouflet subi face aux Pays-Bas, vainqueurs des Bleus 4-1 vendredi à Berne dans le groupe C du premier tour de l'Euro 2008 de football.


"C'est la première fois que nous prenons quatre buts. Notre force c'est la solidité défensive, à force de le répéter on a craqué là où on était solide", a déclaré le sélectionneur des Bleus.

La France n'avait plus encaissé quatre buts depuis un revers 4-0 concédé à la Pologne en match amical en août 1982.

"Un manque d'efficacité qui s'ajoute à un coup de pouce de l'arbitre qui ne siffle pas un penalty et à la qualité du gardien adverse, ça fait pas mal de choses", a ajouté Domenech qui sait que la France devra battre l'Italie pour son dernier match le 17 juin à Zurich, sans garantie de se qualifier.

"Ça ne dépend plus de nous", a-t-il dit.

Les Pays-Bas, qualifiés pour les quarts de finale après cet éclatant succès, pourraient avoir la tentation de se faire battre par la Roumanie pour leur dernière rencontre dans le groupe C. Les Roumains finiraient alors deuxième du groupe, quel que soit le résultat de France-Italie.

"Je suis content d'être qualifié, c'est ce qui m'occupe l'esprit", a déclaré Marco Van Basten, le sélectionneur néerlandais.

"Nous sommes très contents d'avoir battu l'Italie championne du monde et la France vice-championne du monde 3-0 et 4-1", a-t-il ajouté. Il pourrait définitivement éliminer les deux finalistes du Mondial 2006 en concédant la défaite à la Roumanie. Van Basten devrait être tenté d'aligner une équipe réserve pour ce match sans enjeu pour les Néerlandais.

"Je ne sais pas si certains joueurs se reposeront, mais nous aurons l'obligation de bien jouer face à la Roumanie vis-à-vis des joueurs et des supporters", dit-il.

Dans ce groupe C, les Pays-Bas comptent six points, la Roumanie deux, la France et l'Italie un chacun.

Si Van Basten a félicité particulièrement sa défense, son attaquant Dirk Kuyt l'un des quatre buteurs de la soirée, a appuyé là où ça fait mal pour expliquer la défaite française.

"Les Français sont de grands joueurs, mais ils ne jouent pas comme une équipe", a-t-il dit.

"On prend un but au bout de dix minutes sur coup de pied arrêté, c'est frustrant", a expliqué Domenech. "Il a dû manquer beaucoup de choses: ne pas prendre de corner d'entrée, d'être plus vigilant sur le positionnement, car quand on est mené 1-0 face à cette équipe, c'est plus compliqué, ils ont de l'énergie, ça ressort vite".

"En deuxième mi-temps, lors des premières 20 minutes on a quatre ou cinq occasions nettes dont un penalty que l'arbitre n'a pas sifflé. J'amène un attaquant de plus pour mettre du poids... A 1-2, on n'est pas revenu au score, si on avait pu les faire douter un peu plus... Mais il y a eu quelques erreurs de notre part et en face un gardien de but performant", a ajouté Domenech.

Le match contre l'Italie s'annonce comme un choc au sommet terni par le fait que la Roumanie peut rendre son résultat inutile.

"Ce match contre l'Italie peut être la possibilité pour une des deux équipes de se qualifier, mais ça dépendra du résultat des Roumains face aux Pays-Bas. Avec six points, leur effectif va tourner et ils n'auront pas la même énergie pour le dernier match face aux Roumains. Ils peuvent gagner ce troisième match dans la mesure où les Pays-Bas ne seront plus très motivés". AP

Dans le Nouvel Obs le titre de l article c est "Des illusions en berne"......

Titre dans Le Monde :

Citation :

Euro 2008 : Les Bleus prennent une leçon de football contre les Pays-Bas (1-4)

Pourquoi les émissions "café du commerce" consacrées au ballon rond ont-elles autant de succès à la radio et à la télé ? Les dérapages, comme celui de Dominique Grimault sur les "voleurs de poules" roumains, sont-ils inévitables? Le sociologue Thierry Teboul, auteur d'Amour, gloire et crampons, habitué au rôle d'intello du foot dans l'émission Bienvenue au club d'Europe 1, répond à LEXPRESS.fr.
Les émissions "café du commerce" consacrées au foot sont partout à la télé et à la radio.


DR
Thierry Teboul, auteur d'Amour, gloire et crampons (Ed. Les Petits matins).

Comment expliquer ce succès?

D'abord, ne dites pas à ceux qui y participent que c'est du café du commerce, car ils prennent leur mission très au sérieux. Il s'agit plutôt de tables rondes où chacun a un rôle : le procureur, le coléreux, le décalé, le spécialiste... C'est une bonne formule de talk-show à la radio et un bon spectacle à la télé, et c'est pour ça que ça marche, que ce soit On refait le match de Saccomano, 100% foot sur M6 avec Estelle Denis et Dominique Grimault ou Bienvenue au Club de Pierre-Louis Basse sur Europe 1, émission à laquelle je participe. Et pour que ça marche encore plus fort, les radios s'associent désormais à des télés, comme pour Saccomano qui est à la fois sur RTL et sur LCI.

Dans ces émissions, chacun tient un rôle.. quitte à aller trop loin. Lundi soir, sur M6, Dominique Grimault a qualifié les Roumains de "voleurs de poules" avant de s'excuser quelques jours plus tard. Est-ce courant, ce genre de dérapage?
C'est courant, et même recherché! Avant l'émission, l'animateur demande aux invités d'y aller franchement. Plus ça tape, plus les gens aiment. Mercredi dernier, sur Europe 1, Philippe Vandel, qui remplaçait Pierre-Louis Basse, a demandé à Francis Lalanne d'y aller fort sur Domenech, car Lalanne venait de signer une chronique assassine sur l'entraîneur des Bleus dans France Soir. Il n'y a pas de retenue, on y va franco.

Quand même, il y a la jurisprudence Jacquet/L'Equipe: depuis 1998, les journalistes se retiennent lorsqu'il s'agit d'allumer les joueurs ou les entraîneurs, non?
C'est vrai qu'en général, un journaliste qui n'aime pas Domenech préférera le faire dire par Lalanne que le dire lui même, surtout s'il doit interviewer le patron des Bleus le lendemain. Ceci étant, la jurisprudence Jacquet n'est plus ce qu'elle était: avec l'histoire du livre volé de Zidane, le livre d'Emmanuel Petit et d'autres témoignages, la mythologie autour de la victoire des Bleus en 1998 se met à tomber. La limite, c'est qu'il est difficile d'être sincère sans paraître amer.

Etre l'intello de service dans ce genre d'émission, ce n'est pas un rôle délicat?
Si, surtout dans la peau du sociologue. Les journalistes sportifs nous voient comme des rivaux: nous venons donner du sens alors qu'ils passent eux aussi leur temps à décoder ce qui se passe. Et puis le sociologue est un chasseur de mythes, il participe donc à la désacralisation, alors que le supporter aime cette mythologie. Mais je crois qu'il est possible d'être distancié et passionné.

Par Eric Lecluyse, mis à jour le 13/06/2008 à 18:20 - publié le 13/06/2008 dans L' Express.

Nounouch a écrit:

Dans le Nouvel Obs le titre de l article c est "Des illusions en berne"......

C' est petit surtout d' une supportrice dont l' équipe n' a pas passé les qualifications !

Je te signale que nous nous abstenons de nous qualifier pour protéger l environnement nous!

Reuters - Mardi 17 juin, 18h33

VIENNE (Reuters) - Les supporters autrichiens déçus de l'élimination prématurée de leur équipe à l'Euro de football pourront toujours se consoler en visionnant en boucle un documentaire-fiction mettant en scène la victoire finale de l'Autriche.



Dans ce film intitulé "Le miracle de Vienne" et diffusé avant le début de la compétition par la chaîne autrichienne ORF, le pays co-organisateur remporte la compétition en triomphant en finale des Pays-Bas après avoir battu la Suisse en quarts et l'Allemagne en demie.

"Plus je travaillais sur ce film, plus j'avais la conviction que ça se passerait réellement", a déclaré le réalisateur David Schalko.

Las, l'Autriche a échoué dès le premier tour après deux défaites face à l'Allemagne (0-1) et la Croatie (0-1) et un match nul contre la Pologne (1-1).

"Je ne pense pas qu'il faille critiquer le film", réagit David Schalko. "C'est un objet satirique, qui a toujours été considéré comme tel, et je pense qu'il a contribué à générer de l'excitation et une bonne ambiance."

Le film reflétait les oppositions du véritable tournoi et mettait en scène des journalistes de la télévision ainsi que le sélectionneur de la Wunderteam en personne, Josef Hickersberger.

Et si le réalisateur s'est trompé dans les grandes largeurs en sacrant l'Autriche, il a peut-être eu le nez creux en faisant des Pays-Bas ses finalistes.

Les Néerlandais sont qualifiés pour les quarts de finale de l'Euro après avoir battu l'Italie (3-0) et la France (4-1). Ils disputent leur dernier match du groupe C, mardi soir (coup d'envoi à 18h45 GMT), face à la Roumanie.

Alexandra Hudson, version française Clément Dossin

Copyright © 2008 AFP


AFP - Mercredi 18 juin, 19h16

GENÈVE (AFP) - L'astrologue Elizabeth Teissier avait prédit la victoire... de l'équipe de France à l'Euro-2008 et "un moment unique dans la vie" du sélectionneur Raymond Domenech, dans une chronique parue mercredi dans le magazine suisse l'Illustré.

"Le ciel de Raymond Domenech, comparé à celui de la finale de l'Euro, m'a éblouie", écrit Elizabeth Teissier.

"Ce verseau ascendant vierge vit un moment unique dans sa vie, à l'instar d'Alain Prost en 1985, lorsque je lui ai annoncé qu'il serait champion du monde", poursuit-elle.

"De là à conclure que la France va gagner l'Euro, il n'y a qu'un pas, que je franchis allégrement!", prédit l'astrologue dans sa chronique, parue au lendemain de l'élimination de l'équipe de France de l'Euro.


ça c est le genre de trucs que j aime beaucoup!

AP - Mercredi 18 juin, 17h41

ZURICH - Un incident est survenu durant la diffusion du match de l'Euro 2008 entre l'Allemagne et l'Autriche lundi par la Télévision suisse alémanique: les téléspectateurs qui avaient branché les sous-titres durant l'hymne allemand ont pu lire en bas de leur écran "Deutschland, Deutschland über alles...".


Cette désagréable erreur est due à deux jeunes rédactrices au service des sports, a expliqué mercredi au quotidien "Blick" Gion Linder, coordinateur national du sous-titrage auprès de Swiss TXT. "C'est une erreur impardonnable et nous nous en excusons", a-t-il déclaré. Si les deux collaboratrices ont été sermonnées, elles n'ont pas à craindre pour leur emploi.

Sollicités par l'agence de presse AP, les porte-parole de la SSR et de Swiss TXT n'ont pas voulu s'exprimer.

"Deutschland, Deutschland über alles" débute la première des trois strophes de l'hymne national allemand, adopté en 1922, une formule qui a par la suite été associée au nazisme.

En raison de cette connotation, l'hymne fut par conséquent réduit à son troisième couplet, qui commence lui par "Einigkeit und Recht und Freiheit" (Union et droit et liberté). AP

Citation :

Sans surprise, c'est l'élimination sans gloire de l'équipe de France de football à l'Euro 2008 qui fait couler le plus d'encre dans la presse et sur la blogosphère. Trop de vieux, trop de jeunes, un encadrement d'amateurs, les mauvais choix tactiques de Raymond, sa déclaration de mariage en direct pour faire contrefeu, la piste Deschamps, la paire cataclysmique Abidal-Malouda... N'en jetez plus, le nouveau miracle à l'italienne de la squadra azzura replonge le onze tricolore dans une crise digne de celles de 2002 et 1994.

La Revue Du Web

Rien que le titre j avais besoin de vous le mettre!

Reuters - Vendredi 20 juin, 15h38

BÂLE (Reuters) - Les chemins de fer suisses ont ordonné à leurs cheminots de ne plus utiliser leurs gilets de sécurité orange pour ne pas perturber les supporters hollandais.


Cette décision a été prise à la suite d'un incident survenu à Berne: un groupe de fans des Pays-Bas a commencé à suivre un cheminot sur les rails en le prenant pour l'un des leurs.

"Nous avons distribué des gilets jaunes à tout notre personnel qui doit travailler sur les rails ou traverser les voies à Bâle, où les supporters hollandais sont désormais installés", a déclaré Oliver Tamas, porte-parole de la société des chemins de fer.

"Cela a provoqué quelques froncements de sourcil mais nous pensons que c'est une mesure nécessaire pour assurer la sécurité de nos hôtes", a-t-il ajouté.

La police bernoise avait déjà abandonné ses vestes orange pendant les matches de groupe des Pays-Bas dans la capitale. Leurs vestes jaunes ont été envoyées à leurs collègues de Bâle, à temps pour le quart de finale de samedi soir contre la Russie.

Mark Ledsom, version française Jean-Stéphane Brosse

Reuters - Vendredi 20 juin, 16h35

BÂLE (Reuters) - Berne envisage d'offrir aux Pays-Bas des morceaux de la pelouse du stade de Suisse pour remercier les supporters néerlandais de l'atmosphère festive qu'ils ont créée dans la capitale pendant leurs matches de groupe à l'Euro 2008, a déclaré le maire de la ville.



La marée orange - quelque 50.000 supporters - a envahi la paisible capitale helvète à chaque rencontre. "Nous voulons que les gens gardent des souvenirs du stade et de cette merveilleuse période", a déclaré le maire, Alexander Tschaeppaet.

"Les habitants sont très tristes aujourd'hui tellement tout est calme."

Les supporters néerlandais se sont payé une pleine page dans les deux principaux journaux locaux pour remercier la ville de son hospitalité.

La foule oranje est désormais attendue à Bâle, pour le quart de finale de samedi soir contre la Russie.

Iain Rogers, version française Jean-Stéphane Brosse

AP - Samedi 21 juin, 01h50

VIENNE - Au moins une douzaine de Croates ont été attaqués et blessés vendredi par des supporteurs turcs après la victoire in extremis de la Turquie aux tirs au but face à la Croatie en quart de finale de l'Euro 2008 à Vienne, a annoncé la police.


Pour la première fois de son histoire, la Turquie s'est qualifiée par 3 tirs au but à 1 pour la demi-finale.

Les violences sont apparues dans la principale zone de la capitale autrichienne fréquentée par les supporteurs, à savoir une place située à proximité de l'hôtel de ville où avaient été installés des écrans géants.

Il n'y a pas eu de blessés graves, mais le personnel médical a fait état d'hémorragies nasales et d'autres blessures superficielles.

Quelque 50.000 Croates et autant de Turcs, la plupart en provenance d'Allemagne, avaient fait le déplacement à Vienne pour suivre le match.

Près de 4.600 policiers ont été déployés dans le centre de la capitale autrichienne pour prévenir d'éventuels affrontements. AP

AP - il y a 19 minutes

VIENNE - Onze personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi à Vienne après des bagarres entre supporters, suite à la victoire de la Turquie aux tirs aux buts face à la Croatie en quart de finale de l'Euro 2008 à Vienne. La police a fait état de plusieurs blessés, sans disposer d'un bilan précis.

Pour la première fois de son histoire, la Turquie s'est qualifiée par 3 tirs au but à 1 pour la demi-finale. Les deux équipes étaient à égalité 1-1 à l'issue des prolongations. Les échauffourées entre supporters turcs et croates qui suivaient le match sur des écrans géants près de l'Hôtel de Ville ont débuté durant les dernières minutes du match.

Les supporters croates agressés par leurs homologues turcs ont été mis en sécurité et soignés sur place. D'autres incidents se sont produits non loin de là devant le Burgtheater, principale salle de théâtre de la capitale autrichienne.

Dans le quartier d'Ottakring abitant une forte communauté d'origine turque, les policiers sont intervenus pour séparer plusieurs centaines de supporters antagonistes. Des bouteilles et pétards ont été jetés sur les policiers qui ont bouclé plusieurs rues du quartier. AP