Actualités

Par Zigonet Zigonet.com - Lundi 26 mai, 13h55

Après avoir passé et échoué à différents tests, l'un des meilleurs chiens sauveteurs d'Angleterre a été renvoyé.

Bilbo, un Terre-Neuve âgé de 7 ans a dû passer différents tests afin de vérifier s'il était en mesure de rester dans l'équipe des sauveteurs de la plage de Cornwall, en Angleterre.

Suite à ces tests, la RNIL (Royal National Lifeboat Institution), en charge des employés sauveteurs, a décidé de se passer des services de ce chien pourtant à l'origine du sauvetage de trois vies humaines.

Un porte parole de la RNIL s'est exprimé à ce sujet: "La RNIL garantit un service de sauveteurs professionnels. Ces personnes sont entraînées afin de faire face à toutes les situations. Dans ce cadre, la RNIL a décidé de se passer des services de Bilbo".D'après ses collègues, Bilbo était pourtant d'une grande utilité puisqu'il permettait de prévenir en cas de danger: "tout le monde l'aime et il est devenu au fil du temps un membre indispensable de l'équipe" a déclaré Steve Jamieson, le chef sauveteur de la plage et propriétaire de Bilbo.

Et d'ajouter: "Si une alerte était donnée, ses oreilles étaient les premières à l'entendre. De plus, il fait un bon garde du corps en cas de danger. C'est un scandale de l'écarter comme ça. Bilbo est un formidable partenaire".

AFP - Lundi 26 mai, 15h43

TOKYO (AFP) - Un passager débarquant à l'aéroport de Narita, près de Tokyo, a récupéré à son insu sa valise garnie d'une savonnette de cannabis, qu'un chien renifleur a été incapable de retrouver lors d'un test organisé par les douaniers japonais.


La drogue avait été placée dans une boîte en métal enveloppée dans du papier journal et dissimulée dans la poche d'une valise noire, choisie au hasard parmi les bagages de passagers débarquant d'un vol international.

"Le chien n'a pas pu la retrouver et le douanier a oublié dans quel bagage il l'avait mis", a déclaré une porte-parole du bureau des douanes.

La savonnette de cannabis, de 142 grammes, a une valeur marchande d'un million de yens (6.150 euros).

"Si par hasard un passager la retrouve dans son bagage, nous lui demandons de nous la rapporter", a ajouté la porte-parole.

Le douanier gaffeur a déclaré qu'il savait qu'utiliser des sacs de passagers pour ce genre de test est strictement interdit, mais qu'il l'avait fait pour "améliorer les capacités du chien renifleur".

Il a été réprimandé par le chef des douanes de l'aéroport de Narita qui a présenté ses "excuses les plus sincères" pour l'incident.

Le Japon interdit toutes les drogues, dures ou douces, condamnant même à la prison des personnes arrêtées avec de petites quantités de cannabis.

Quatre Ontariens sans vergogne qui semblaient en détresse à la suite d'une embardée sur l'autoroute 30 ont volé l'auto d'un bon Samaritain venu les aider, avant de provoquer une folle poursuite policière hier matin.

Cette spectaculaire course entre fugitifs et forces de l'ordre s'est produite sur la voie rapide à la hauteur des Promenades Saint-Bruno.

Une Honda Civic bleu-vert rapportée volée en Ontario et qui circulait en direction ouest a d'abord effectué plusieurs capotages, vers 9h15.

En sortant de leur véhicule, les quatre occupants, deux hommes au début de la vingtaine et deux femmes, dont une mineure, ont croisé un brave automobiliste qui s'était arrêté pour leur porter assistance.

Profitant de la bonté de l'homme, les jeunes l'ont frappé au visage et ont dérobé son auto de marque Nissan.

«Il avait laissé ses clés dans le contact et s'est fait prendre comme le bon Samaritain», a résumé le sergent Marc Butz, porte-parole de la SQ.

Pleins gaz

Les fuyards ont mis les gaz jusqu'au boulevard des Promenades, où ils n'ont pu éviter un tapis à clous installé par les agents.

«Leurs deux pneus avant ont été crevés, leur auto a traversé le boulevard et la 30 Ouest, avant de couper le trafic de la 30 Est et de terminer sa course dans un fossé», a expliqué Marc Butz.

Prêts à tout pour ne pas se faire pincer, les suspects en fuite ont pris le large à la course. Les deux femmes ont été arrêtées quelques instants plus tard, mais leurs complices ont pu disparaître dans un boisé adjacent au fossé.

Chien pisteur à la rescousse

Ce n'était toutefois rien pour inquiéter Brex et son maître-chien, Yves Roussel, de la SQ, qui se sont engouffrés dans les bois avec d'autres policiers, vers 10h45, après que la bête eut flairé la bagnole accidentée.

Moins de 45 minutes plus tard, les deux recherchés étaient capturés séparément. Haletant, les cheveux en bataille témoignant de leur cavale en forêt, ils ont été embarqués avec leurs complices féminines.

«Ça a été une bonne course, a dit l'agent Roussel, le front en sueur. Le chien a fait tout un travail, malgré la chaleur.»

Les deux jeunes filles de 19 et 15 ans ont été libérées hier. Les hommes comparaîtront quant à eux aujourd'hui au palais de justice de Longueuil sous une kyrielle d'accusations, dont vol de véhicule, recel, poursuite, entrave aux policiers et voies de fait.


Jean-Michel Nahas
Le Journal de Montréal
26/05/2008 06h26

Flonflons, petits plats dans les grands, la remise officielle des chiens guides d'aveugles au Chalet de la Pépinière, samedi à Roncq annonce en quelque sorte l'arrivée de l'association Paul Corteville à Roncq, le 17 juin prochain.

L'association des chiens guides d'aveugle se sent déjà un peu chez elle à Roncq.

Ce n'est pas la première fois en effet qu'elle organise une manifestation dans sa commune d'adoption.

Cette fois, c'était pour une remise officielle de trois chiens guides d'aveugles. Mais comme l'a rappelé le président Jean-François Durie, 27 chiens au total ont été remis cette année. « Cela constitue la consécration de notre objectif quotidien. »
Le nouveau centre bientôt fonctionnel

Près de 390 personnes assistaient à cette manifestation qui accueillait également 68 chiens dont le comportement fut exemplaire. On mesure à cet égard l'exigence avec laquelle ils sont sélectionnés. Une rencontre au cours de laquelle les familles d'accueil ont été d'ailleurs chaleureusement félicitées.

Le président en a profité pour rappeler que le centre Paul Corteville à Roncq rassemblera en un seul et même lieu, non seulement l'école de chiens guides, mais aussi de nombreux services liés à la déficience visuelle. On y trouvera également un centre d'adaptation à la vie journalière, un centre d'informations ainsi qu'un centre pédagogique.

Il a insisté également sur le fait que le bâtiment répondrait à une logique de développement durable avec un système de récupération d'eau de pluie, l'installation de panneaux solaires et peut-être d'un chauffage par géothermie. •

F. FL.
http://www.lavoixdunord.f r

Robert Conrad Special Report http://www.aniwa.com
Dans une vieux Ranch du Texas, à Castroville, les services vétérinaires de la ville de San Antonio ont fait une découverte surprenante : un croisé Bouvier et genre Dingo âgé de 42 ans qui a toujours bon pied bon oeil !

Toutes les études scientifiques réalisées ces dix dernières années, démontrent que l’espérance de vie de l’espèce canine a augmenté de 25%. Le 3ème âge canin représenterait ainsi plus du 1/3 de la population canine. Mais dans le cas de Tommy, nous pourrions parler du 5ème voir du 6ème âge. En effet, découvert au cours d’une visite vétérinaire dans la ferme Old Cows de Tom Robinson, Tommy est un quadragénaire de l’espèce canine. Avec ses 42 printemps, il remet les pendules à l’heure en terme d’espérance de vie de l’espèce en renvoyant de facto tous les scientifiques à leurs chères études!
En effet, Tommy a été adopté en avril 1966, alors qu’il n’avait que 12 semaines. Son père, un Bouvier utilisé quotidiennement dans l’exploitation, est décédé après 25 années de bons et loyaux services, dans le ranch familial. Sa mère, une femelle genre dingo « achetée pour les enfants chez les Indiens », a confirmé la longévité de son ascendance puisqu’elle est morte dans la cuisine en 1989…

« Bienvenue dans la Little Alsace of Texas » nous rappelle Tom (ci-dessus à droite avec son inséparable Tommy). En effet, Castroville, gros bourg texan situé dans le Hill County, tire son nom de son fondateur, le français Henri Castro qui débarqua avec des colons alsaciens pour fonder la ville en 1844 !

Amateur de Chair

Vous savez, souligne Tom, « Tommy n’a jamais fréquenté la clinique vétérinaire du coin. Je l’ai utilisé dès son plus jeune âge pour m’aider à conduire mes bovins. Il faut un chien particulièrement coriace et résistant pour encaisser les coups de sabots de ces brutes ». Tommy est devenu rapidement une vedette locale par ses frasques : « Dès l’âge d’un an il courait les « filles » et il y a de cela trois ans, il a fait une saillie chez ma plus proche voisine, Miss Chirley ». Résultat, à 39 ans, Tommy est devenu papa pour la énième fois… (sur la photo ci-contre, Tommy continue de suivre son maître lorsqu’il s’agit de conduire le troupeau)

Son comportement n’est pas en reste. « C’est un bagarreur né » confirme Tom. « Il m’a cartonné tout chien qui s’aventurait sur ses terres, et plusieurs fois, j’ai été convoqué par le Shérif de la ville. En 1995, il s’est même retrouvé dans le refuge municipal «au motif de trouble de voisinage, après avoir dévasté le poulailler du Maire ». Autre fait, autre endroit. En 1978, alors qu’il venait de semer la panique dans une exploitation ovine, Tommy s’est retrouvé en première page du Journal du THE TEXAS DEPARTMENT OF AGRICULTURE, vantant les faits d’armes de ce chien hors du commun. La presse régionale a fini par s’intéresser à lui.

Le San Antonio Chronicle a dressé son portrait dans son édition de janvier 2004. En primeur, Tommy a été décoré «Pet of the year » par Edward D Garza, le Maire de San Antonio.
Ne croyez surtout pas que Tommy a bénéficié toute sa vie durant d’une alimentation sur mesure pour atteindre cet âge canonique. C’est visiblement tout le contraire. « Lorsqu’il va faire son petit tour en ville, il va directement au Mac Do du coin, attendant sagement que le drive-in soit vide, pour aller faire les yeux doux à la vendeuse…C’est un voleur inné, fouillant les poubelles, capable de voler tout et n’importe quoi dans la cuisine, bataillant avec les autres chiens afin de s’approprier leurs gamelles… » raconte son maître en rigolant !

A l'instar de la France, la Principauté s'apprête à voter une loi contre les chiens d'attaques « dit dangereux ». : Photo Marc Mehran

L'étonnant vide juridique concernant les chiens dangereux (Monaco-Matin du 17 septembre 2007) va être comblé par une loi (1) de seize articles.

Mais pas avant le 19 juin, au plus tôt, car le Conseil national attend les réponses du gouvernement à ses questions.

Dans l'ensemble les dispositions sont proches de celles de la législation française. Tout d'abord, deux catégories de chiens à risque sont concernées. Ceux dits d'attaque aux origines inconnues et les chiens de défense et de garde dont on peut retracer les ascendants répondant aux critères d'une race (Ceux inscrits au L.O.F.)

Stérilisation et déclaration

Pour ces deux catégories, le texte actuel impose la muselière, en plus de la laisse, et leur présence est interdite dans les manifestations, transports et lieux publics. Notamment dans les structures pouvant accueillir des enfants. Par ailleurs, les chiens classés comme dangereux doivent faire l'objet d'une déclaration auprès de la police.

Mais l'une des nouveauté c'est que les animaux d'attaque (1re catégorie) sont voués à disparaitre.

En effet, le projet de loi précise - comme en France - que « l'acquisition, la possession, la cession à titre gratuit ou onéreux, l'importation sur le territoire de la Principauté des chiens de la première catégorie sont interdites ».

De plus, les maîtres qui détiennent ces compagnons antérieurement à l'application de la loi seront tenus de « faire procéder à la stérilisation de l'animal ».

Mesures de précaution

Autant de mesures qui visent à « encadrer la possession et la garde des chiens dangereux sur le territoire monégasque (...) au bénéfice d'une réponse destinée, non pas à juguler un phénomène dont la recrudescence n'est en rien avérée, mais à prévenir la surveillance de tels faits dramatiques », peut-on lire dans l'exposé des motifs.

De fait, si le nombre de plaintes déposées pour des morsures de chiens dits dangereux sont extrêmement marginales, à Monaco, voir ces molosses déambuler sans mesure de protection, les crocs à hauteur du visage des enfants, n'a rien de rassurant..

(1) Consultable dans la rubrique Textes et Lois sur le site du parlement :

www.conseil-national.mc
Monaco-Matin

Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 29 mai, 18h58

Citation :

Le ministère de la Santé annonce le décès par rage, le 27 mai dernier, d'un homme résidant en Guyane et hospitalisé au Centre hospitalier de Cayenne depuis le 19 mai. Il s'agit du premier cas autochtone avéré en France depuis 1924, même si le département se situe dans une zone géographique à risque.


A ce jour, les investigations menées par les services sanitaires et vétérinaires n'ont toujours pas permis d'identifier avec précision la source de contamination. « Un chat et un chien décédés respectivement en mars et mai 2008 » seraient considérés comme suspects, mais l'enquête de terrain est toujours en cours.

Joint par téléphone par Destination Santé, le directeur du Centre national de référence de la rage Hervé Bourhi est rassurant : « Le décès rapporté en Guyane est dû à une souche de virus rabique classique de chauve-souris hématophage qui circule en Amérique latine. La victime a pu être mordue par l'animal durant la nuit ». « Aucun cas de transmission interhumaine n'a été rapporté dans le monde à ce jour » tient enfin à préciser le ministère de la Santé.

Source : Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 29 mai 2008

Un Sud-Coréen sans un sou et affamé a été arrêté après avoir fait rôtir le chien de sa propriétaire.

L'homme a été placé en garde à vue lundi après que ses voisins ont signalé aux pompiers un fumet suspect s'échappant de son logement dans le centre de Séoul.

"L'homme, qui est chômeur et vit seul dans un logement d'un quartier défavorisé, est soupçonné d'avoir volé un chien", a indiqué un enquêteur.

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, il était sous l'empire de l'alcool lorsqu'il a profité d'un moment d'inattention de sa propriétaire pour dérober son chihuahua et lui faire un sort.

Mais, au moment où il faisait revenir la bête au feu, ses habits ont pris feu. Il a été pris sur le fait par les pompiers qui ont alors appelé la police.

L'homme aurait justifié son geste par une faim impérieuse.

SEOUL (AFP)

ben lui il aurais du bruler vif lui meme assasin

Une société californienne doit cloner 5 chiens. Leurs acheteurs en fixeront le prix aux enchères sur Internet.

Lorsque sa chienne Missy est décédée en 1997, Lou Hawthorne s'est juré de faire appel à la science pour lui rendre celle qui avait partagé sa vie pendant quinze ans. Après dix ans d'espoirs et d'échecs, le projet Missiplicity a finalement abouti, avec la naissance de Mira en décembre dernier. Grâce aux cellules prélevées sur Missy et conservées par cryogénisation, ce croisé border collie et husky est la copie conforme de l'animal décédé (lire ci-dessous). Deux autres clones sont nés deux mois plus tard, adoptés par des membres de la famille Hawthorne. Tous trois ont été certifiés « clones » par l'université californienne de Davis et sont en parfaite santé.

Pour Lou Hawthorne, le moment est enfin venu d'explorer le potentiel commercial du clonage du meilleur ami de l'homme. A cette fin, il a décidé de sélectionner les cinq premiers clients de BioArts International, la société qu'il a fondée près de San Francisco, en procédant le 18 juin prochain à 5 ventes aux enchères sur Internet. Prix de départ : 100.000 dollars.

Demande infinie

« Nos ressources sont limitées, or la demande est potentiellement infinie. En outre, je serais bien incapable de déterminer un prix pour ce type de service. J'ai donc décidé de laisser les lois du marché me servir de guide », indique Lou Hawthorne. « Le clonage est un processus encore très complexe et difficile, en particulier pour les chiens, et je ne sais pas encore quel rendement nous allons pouvoir obtenir », ajoute-t-il. Il précise que BioArts ne s'est pas encore engagé à poursuivre l'activité de clonage de chiens au-delà des cinq premiers projets de son programme, poétiquement baptisé « Best Friends Again » (« De nouveau meilleurs amis »).

Lou Hawthorne a des raisons d'être prudent. Sa première entreprise, Genetic Savings & Clone, a fermé en 2006 après n'être parvenue à cloner avec succès que 3 chats à titre expérimental et 4 autres à des fins commerciales. Résultat, les investisseurs ont perdu plus de 15 millions de dollars.

Nombre de scientifiques américains remettent déjà en question sa présumée bonne foi et dénoncent le fait qu'il joue sur l'émotionnel, et surtout qu'il entretient l'ambiguïté sur la nature d'un clone. Photos émouvantes à l'appui, le site Best Friends Again suggère sans le dire que la science du clonage peut prolonger sans fin la relation interrompue par la mort d'un animal favori. « C'est une fausse promesse de dire que vous pouvez rendre votre animal préféré à la vie », estime Arthur Caplan, chairman du département d'éthique médicale à l'université de Pennsylvanie.

Lou Hawthorne a passé un accord avec Hwang Woo Suk, le premier scientifique à être parvenu, en 2005, à cloner un chien. Le Coréen est lui-même très controversé pour avoir menti en affirmant, en 2004, avoir cloné un embryon humain et produit des cellules souches. En 2006, la fraude lui a coûté sa chaire à l'université nationale de Séoul. Cela n'a pourtant pas découragé Lou Hawthorne de conclure un partenariat avec la Sooam Biotech Research Foundation, fondée depuis par le scientifique coréen. « Il est le maître du clonage de chien, personne n'a remis en question ses recherches dans ce domaine-là », affirme le PDG de BioArts.

Le processus de clonage de Missy a pris deux mois, des premiers essais à la gestation de Mira. En moyenne, 1 embryon implanté sur 4 conduit à une naissance, soit un taux de succès 100 fois supérieur à ce qu'il était en 2005, lors de la première tentative. Le taux de survie des chiots est de 80 % (un quatrième clone de Missy est décédé).

BioArts, fondé sans investisseurs grâce à un emprunt de 8,5 millions de dollars, se défend d'être une vitrine pour la Sooam Biotech Research Foundation, où les cinq premiers clonages signés BioArts seront réalisés. Propriétaire d'une licence exclusive mondiale des brevets de clonage de chiens et de chats du Roslin Institute (connu pour la naissance par clonage de la brebis Dolly), la société est en train de se doter de deux laboratoires en Chine et développe aux Etats-Unis une banque génétique animale.

Au-delà des toutous, BioArts vise déjà les espèces en voie de disparition. Il envisage la création d'un consortium ad hoc et promet « le clone d'un cousin du chien menacé de disparition » après le 18 juin.

Mira, Chingu et Sarang, trois jeunes clones de Missy, morte en... 1997.

LAETITIA MAILHES www.lesechos.fr

Il semblerait que la présence d'un chien au domicile des enfants allergiques soit bénéfique. En effet, le fait d'avoir un chien diminuerait la sensibilité aux allergènes respiratoires.

Eviction des allergènes quand c’est possible

La solution qui s’impose aux personnes allergiques est d’évincer le ou les allergènes auxquels ils sont sensibles. Or cette action radicale est rarement envisageable et dépend du type d’allergènes en cause.
S’il est parfois possible de les limiter, il est en revanche impossible d’éliminer une grande quantité des allergènes respiratoires: pollens, poussières, tabac, poils d’animaux, etc.
Certaines mesures sont recommandées: pas d’animaux dans la chambre, pas de tapis, pas de pique-nique ni de promenade à la campagne lors des pics polliniques, pas d’exposition au tabagisme passif, etc.


La présence d’un chien diminue la sensibilité aux allergènes respiratoires

Concernant les animaux domestiques, les données sont assez contradictoires. Il est recommandé depuis longtemps d’éviter d’avoir des animaux à poils, chiens et chats. Si concernant les chats, rien ne change, il semblerait que les chiens ne soient pas néfastes, voire plutôt bénéfiques.
Dans cette étude allemande, 3.000 enfants ont été suivis de la naissance jusqu’à l’âge de 6 ans. Leurs conditions de vie et leurs contacts avec divers allergènes ont été analysés à l’aide de questionnaires remplis par les parents. Une relation a ainsi été mise en évidence: le fait d’avoir un chien à la maison diminue la sensibilité des enfants aux allergènes respiratoires. Ainsi, les enfants qui vivent avec un chien sont moins sensibles aux pollens et aux autres allergènes inhalés.
Il est encore trop tôt pour conseiller un chien dans tous les foyers, d’où la nécessité de poursuivre les études dans cette direction.


Les animaux domestiques sont bénéfiques à toute la famille

Décidément, les animaux domestiques sont susceptibles d’apporter beaucoup en terme de santé à leur maître et à toute la famille. Les chiens, particulièrement, offrent une compagnie sur laquelle on peut compter à tout moment, ce qui renforce le moral, ils vous imposent des promenades quotidiennes, ce qui fait faire de l’activité physique, et diminuent les risques d’allergie respiratoire.

27/05/2008
Isabelle Eustache, journaliste santé www.e-sante.be

Heinrich J. et coll., European Respiratory Journal, 29 avril 2008.

Anne-Laure Vigier, de l'association Lien Knin, se rend avec deux chiens auprès, notamment, d'enfants ou d'adultes souffrant de troubles du comportement et de la personnalité.

Betty tend la main tout en reculant. Visiblement, elle craint l'animal qui penche la tête doucement. Mais elle ne part plus en courant comme au début. Sa peur panique recule. La scène se déroule à l'institut médical éducatif des Sorinières (IME). Autour de Bixie, un golden retriever, et Arius, un labrador, est rassemblée une demi-douzaine d'élèves de l'établissement. Ils souffrent de diverses pathologies du comportement et de la personnalité. À leur côté, une éducatrice de l'IME et Anne-Laure Vigier, la maîtresse de Bixie et Arius, aujourd'hui thérapeutes auprès des humains.

Anne Laure Vigier est à la tête de « Lien Kanin », une association qui se donne pour objectif d'utiliser nos amis les bêtes, et en l'occurrence le chien, comme thérapie. En langage savant, ça s'appelle de la zoothérapie. Ses clients ? « Les instituts médico-éducatifs, les maisons de retraite, les foyers d'accueil pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. »

Un effet apaisant

« Avec les chiens, il est possible de travailler le langage, la motricité, la confiance en soi, la patience, le respect des consignes... », souligne Anne-Laure Vigier, ingénieur agronome de formation et éducatrice de chien guide d'aveugles. Bixie et Arius, très calmes, sont éduqués et formés pour accompagner des aveugles ou des personnes handicapées. Tranquilles, ils ont, en retour, un effet apaisant sur ceux qui les côtoient et, à tour de rôle, les prennent en main.

« Bixie descend, Bixie grimpe... » Chloé et Terry butent sur les mots, mais ils font beaucoup d'efforts pour verbaliser et se faire comprendre des chiens. Pour des jeunes qui ne parlent pas, voilà un progrès notable, tangible, palpable. « Les langues se délient et les visages s'illuminent », dit joliment Anne-Laure Vigier.

Tout à l'heure, Chloé et Terry insisteront beaucoup pour accompagner Anne-Laure Vigier jusqu'à sa voiture. « C'est un rituel à chaque séance ».

Les rencontres sont bâties en relation étroite avec les professionnels de l'IME aux Sorinières qui approuvent le dispositif. « C'est réellement bénéfique, souligne l'une d'elles. On travaillait déjà beaucoup avec les poneys. Aujourd'hui, on le fait donc avec les chiens, qui ont l'avantage de pouvoir être amenés dans l'établissement. Ainsi, les enfants ne perdent pas leurs repères quotidiens ». Et au fil du temps, ils en profitent. « Ils apprennent à attendre leur tour sans être agités en permanence, à dire les choses, à ne pas rester centrer sur eux-mêmes. » Et ils font une fête à Bixie et Arius à leur arrivée.

Philippe GAMBERT.

Lien Knin, 26, rue de la Grassinière, 44 120 Vertou. Tél. 06 86 36 97 72. E. mail, vigieral@yahoo.fr. Site internet, www.lien-k-nin.org
Ouest-France

Beijing, 3 juin – Précédant les touristes olympiques, les chiens policiers ont commencé à déferler sur la capitale.

160 chiens policiers spécialisés dans la détection d'explosifs doivent arriver à Beijing, où ils rejoindront 44 congénères indigènes pour renforcer la sécurité olympique pendant les JO en août et les JP en septembre.

Après un mois de formation intensive, les détectives au long museau, tous triés sur le volet au sein du personnel canin des bureaux de sécurité publique du pays, seront de faction dans les installations clés : sites de compétitions, centres de logistiques, aéroports et résidences de luxe des dignitaires olympiques.

Plusieurs races sont représentées : cela va du labrador sauveteur au berger allemand en passant par l'épagneul anglais.

« En général, une grosse fourrure et des corps musclés ont été pris en compte dans la nomination des chiens envoyés à Beijing », a expliqué un officier de la sécurité publique du Gansu, une province du nord-ouest qui a envoyé huit gros toutous à Beijing.

La police pékinoise utilise des chiens policiers pour détecter la drogue dans les lieux publics depuis juin 2007.

fr.beijing2008.cn

BEIJING, 3 juin (Xinhua) -- Des chiens renifleurs d'à travers tout le pays ont été envoyés à la capitale chinoise avant l'arrivée en masse des touristes à l'occasion des Jeux olympiques de Beijing.

Un total de 160 chiens renifleurs spécialement formés à la recherche d'explosifs sont partis pour la capitale, où ils rejoindront 44 chiens renifleurs de Beijing pour garantir la sécurité avant et durant les JO prévus en août et les Jeux paralympiques en septembre.

Les détecteurs de bombes canins, tous sélectionnés auprès des bureaux de sécurité publique locaux du pays, devraient servir aux alentours des installations importantes dont les sites olympiques, centres de logistique, aéroports et résidences de V.I.P., suite à un entraînement intensif d'un mois à Beijing.

"En général, une fourrure brillante et un corps massif sont des caractéristiques indispensables chez les chiens envoyés à Beijing", a expliqué un officier de la sécurité publique de la province du Gansu (nord-ouest) d'où huit chiens ont été envoyés vers Beijing lundi.

Beijing utilise depuis juin 2007 des chiens renifleurs pour détecter des drogues dans les endroits publics, tels que les aéroports, stations de métro, gares et centres commerciaux.

www.french.xinhuanet.com

L'été dernier, nous avons organisé un pique-nique avec mon cousin, sa femme, leur trois enfants et Swann, leur chien! Tout le monde s'amusait... sauf ma fille de huit ans, qui est restée assise sur la table de pique-nique tout l'après-midi. Sa peur des chiens l'empêchait de participer aux activités.


La peur des chiens est fréquente chez les enfants. Dans bien des cas, elle se manifeste quand ils commencent à explorer le monde, et elle disparaît un jour comme elle est venue. Par ailleurs, comme la peur est communicative, les petits «absorbent» souvent celle des personnes significatives de leur entourage, en particulier celle de leurs parents. Notre attitude en présence d’un chien (on garde nos distances ou, au contraire, on le caresse en encourageant notre enfant à faire de même) est primordiale. Enfin, il se peut aussi que notre enfant ait connu une expérience malheureuse avec un chien.

Une peur justifiée

La peur des chiens repose tout de même sur des bases justifiées: un chien peut être dangereux, et il convient donc d’observer en sa présence certaines mesures de prudence. Le problème survient lorsque cette prudence devient démesurée et gêne notre enfant dans ses activités quotidiennes. Il faut apprendre à notre petit à gérer sa peur lorsqu’elle devient excessive.

Que faire?

On lui parle de sa peur, on l’encourage à s’exprimer. Puis, on met au point des stratégies qui le réconforteront et lui permettront de progresser:

• On l’assure qu’on le protégera quoi qu’il arrive.
• On lit des histoires de chien à notre tout-petit, ou encore on lui achète une peluche.
• On fait un tour à l’animalerie. Derrière une vitre, l’animal est beaucoup moins impressionnant. Et si notre enfant le veut, on lui fait caresser un chiot.
• Avant de rendre visite à des amis qui ont un chien, on en informe notre enfant. On le rassure en lui disant que l’animal est gentil et qu’il aime les enfants. On l’écoute exprimer ses peurs. En arrivant, on peut caresser la bête ensemble, ou lui donner un biscuit.
• Dans la rue, lorsqu’un chien passe, on laisse notre enfant se réfugier derrière nous ou prendre notre main pour se rassurer. On lui parle doucement pour le réconforter. Après avoir vérifié que le chien est bien attaché et qu’il n’est pas dangereux, on montre à notre enfant à se laisser renifler la main.
• Avec un chien qu’on connaît, on s’accroupit près de lui et on le caresse tout en parlant à notre enfant: «Il est gentil», «Il aime bien qu’on le flatte. Regarde, il lèche ma main!»
• Si on a peur aussi, il est préférable de demander à une autre personne d’approcher le chien avec notre enfant, car notre attitude nous trahit. Notre enfant sentira notre réticence et n’en sera que plus craintif.
• Et finalement, il faut se rappeler qu’on ne doit pas forcer notre enfant s’il ne veut absolument pas approcher l’animal. Mieux vaut attendre un peu et recommencer au bout de quelques mois.

Suggestions de lecture

• Tchoupi a peur des chiens, par Thierry Courtin – Nathan
• Nom d’un chien, par Kéthévane Davrichewy et Alan Mets – L’école des loisirs

par Sonia Julaud espaceparents.canoe.ca

www2.canoe.com

On accuse souvent les politiciens de manquer de vision, mais le 13 juin prochain, Mario Dumont, le chef de l’ADQ, aura besoin de toute la sienne puisqu’il participera à la 21e édition du Défi-Vision, une course automobile complètement folle où les pilotes sont des aveugles guidés par un copilote voyant.

Encore une fois, plusieurs personnalités des milieux des affaires, artistiques, sportifs et politiques ont accepté de participer à cet événement qui, au fil des ans, a permis d’amasser environ 1 M$ pour la Fondation MIRA, argent qui a ensuite servi à dresser et à donner un très grand nombre de chiens-guides et de chiens d’assistance à des personnes handicapées visuelles et physiques.

Ainsi, Joanna Villeneuve, qui était l’épouse du regretté Gilles Villeneuve, le comédien Luc Senay, l’animateur Philippe Fehmiu et le journaliste Vincent Maisonneuve seront des trente-huit personnalités qui ont accepté le rôle de copilote de cette course qui attire, bon an mal an, près de 10 000 spectateurs à l’Autodrome de Granby. Encore une fois cette année, l’événement se déroule sous la présidence d’honneur de Bertrand Godin.

Nouch'Doum' a écrit:

Une société californienne doit cloner 5 chiens. Leurs acheteurs en fixeront le prix aux enchères sur Internet.

Lorsque sa chienne Missy est décédée en 1997, Lou Hawthorne s'est juré de faire appel à la science pour lui rendre celle qui avait partagé sa vie pendant quinze ans. Après dix ans d'espoirs et d'échecs, le projet Missiplicity a finalement abouti, avec la naissance de Mira en décembre dernier. Grâce aux cellules prélevées sur Missy et conservées par cryogénisation, ce croisé border collie et husky est la copie conforme de l'animal décédé (lire ci-dessous). Deux autres clones sont nés deux mois plus tard, adoptés par des membres de la famille Hawthorne. Tous trois ont été certifiés « clones » par l'université californienne de Davis et sont en parfaite santé.

Pour Lou Hawthorne, le moment est enfin venu d'explorer le potentiel commercial du clonage du meilleur ami de l'homme. A cette fin, il a décidé de sélectionner les cinq premiers clients de BioArts International, la société qu'il a fondée près de San Francisco, en procédant le 18 juin prochain à 5 ventes aux enchères sur Internet. Prix de départ : 100.000 dollars.

Demande infinie

« Nos ressources sont limitées, or la demande est potentiellement infinie. En outre, je serais bien incapable de déterminer un prix pour ce type de service. J'ai donc décidé de laisser les lois du marché me servir de guide », indique Lou Hawthorne. « Le clonage est un processus encore très complexe et difficile, en particulier pour les chiens, et je ne sais pas encore quel rendement nous allons pouvoir obtenir », ajoute-t-il. Il précise que BioArts ne s'est pas encore engagé à poursuivre l'activité de clonage de chiens au-delà des cinq premiers projets de son programme, poétiquement baptisé « Best Friends Again » (« De nouveau meilleurs amis »).

Lou Hawthorne a des raisons d'être prudent. Sa première entreprise, Genetic Savings & Clone, a fermé en 2006 après n'être parvenue à cloner avec succès que 3 chats à titre expérimental et 4 autres à des fins commerciales. Résultat, les investisseurs ont perdu plus de 15 millions de dollars.

Nombre de scientifiques américains remettent déjà en question sa présumée bonne foi et dénoncent le fait qu'il joue sur l'émotionnel, et surtout qu'il entretient l'ambiguïté sur la nature d'un clone. Photos émouvantes à l'appui, le site Best Friends Again suggère sans le dire que la science du clonage peut prolonger sans fin la relation interrompue par la mort d'un animal favori. « C'est une fausse promesse de dire que vous pouvez rendre votre animal préféré à la vie », estime Arthur Caplan, chairman du département d'éthique médicale à l'université de Pennsylvanie.

Lou Hawthorne a passé un accord avec Hwang Woo Suk, le premier scientifique à être parvenu, en 2005, à cloner un chien. Le Coréen est lui-même très controversé pour avoir menti en affirmant, en 2004, avoir cloné un embryon humain et produit des cellules souches. En 2006, la fraude lui a coûté sa chaire à l'université nationale de Séoul. Cela n'a pourtant pas découragé Lou Hawthorne de conclure un partenariat avec la Sooam Biotech Research Foundation, fondée depuis par le scientifique coréen. « Il est le maître du clonage de chien, personne n'a remis en question ses recherches dans ce domaine-là », affirme le PDG de BioArts.

Le processus de clonage de Missy a pris deux mois, des premiers essais à la gestation de Mira. En moyenne, 1 embryon implanté sur 4 conduit à une naissance, soit un taux de succès 100 fois supérieur à ce qu'il était en 2005, lors de la première tentative. Le taux de survie des chiots est de 80 % (un quatrième clone de Missy est décédé).

BioArts, fondé sans investisseurs grâce à un emprunt de 8,5 millions de dollars, se défend d'être une vitrine pour la Sooam Biotech Research Foundation, où les cinq premiers clonages signés BioArts seront réalisés. Propriétaire d'une licence exclusive mondiale des brevets de clonage de chiens et de chats du Roslin Institute (connu pour la naissance par clonage de la brebis Dolly), la société est en train de se doter de deux laboratoires en Chine et développe aux Etats-Unis une banque génétique animale.

Au-delà des toutous, BioArts vise déjà les espèces en voie de disparition. Il envisage la création d'un consortium ad hoc et promet « le clone d'un cousin du chien menacé de disparition » après le 18 juin.

Mira, Chingu et Sarang, trois jeunes clones de Missy, morte en... 1997.

LAETITIA MAILHES www.lesechos.fr

Pitié ne faites pas cloner Dumbo mes bijoux de famille sont en sécurité depuis peu et j' aime profiter de ce calme retrouvé !

dis que tu es heureux qu il soit parti aussi!
façons tes testiboules servent à rien!Alors je vais t en faire cloner deux des Doumie moi!

tu ne tenais pas ce discours lorsque mes "tistiboules" assuraient ta sécurité en cas de bagarre dans les pubs Rennais!

Les bagarres tu les provoquais!

AFP - Vendredi 6 juin, 13h52

OSLO (AFP) - Les chiens policiers peuvent être considérés comme des fonctionnaires et les violences à leur encontre doivent, à ce titre, être punies de la même façon que celles visant les agents de la force publique, a tranché la Cour suprême de Norvège.


Les faits jugés remontent au 19 mai 2007: un homme qui tentait d'entrer par effraction dans une maison de Bergen avait été pris en chasse et immobilisé par Vera, un berger malinois. Une fois à terre, alors qu'un policier le menottait, le malfaiteur avait frappé le canidé qui le tenait en respect.

Condamné pour tentative de cambriolage, l'accusé avait été blanchi, en première instance et en appel, de l'accusation de violences à l'encontre d'agent du service public, un acquittement qui vient d'être cassé par la plus haute instance judiciaire du pays.

"Recourir à la violence contre un chien policier utilisé comme auxiliaire dans l'exercice d'un service public et qui est sous les ordres directs d'un fonctionnaire tombe sous le coup de l'article" 127 du Code pénal norvégien qui protège les agents du service public, ont estimé les juges suprêmes. "Le policier et le chien opèrent en tant qu'unité dans de tels cas et pour que l'article 127 remplisse son objet, l'agression d'un chien doit être jugée de la même manière que l'agression d'un fonctionnaire", ont-ils précisé.

Les faits sont passibles de trois ans de prison.

La Cour suprême n'a pas prononcé de sanction mais ordonné à la Cour d'appel de réexaminer l'affaire.

Sépaoulmètre!


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jeudi 05.06.2008, 04:54 - La Voix du Nord

Treize bénévoles du club canin de Mametz et dix-sept de ses chiens ont rencontré hier après-midi une vingtaine de détenus mineurs, dans le cadre d'une animation sur le respect. Une initiation à l'agility et une démonstration de l'autorité en douceur. Une première en France, selon le directeur.



PAR GWÉNAËLLE LAVENANT

Pas d'aboiements intempestifs ni de cris démesurés hier après-midi. Sous l'oeil attentif du directeur du centre pénitentiaire et du personnel encadrant, des garçons de 15 à 18 ans ont appris à se faire respecter des chiens prêtés par le club canin de Mametz. Avec des mots simples, prononcés comme il le faut, les jeunes hommes détenus ont pu s'initier aux bases de l'agility. Et naturellement, sans forcer, se sont glissés dans les murs beaucoup de complicité et de tendresse pour emmener, au bout de la laisse, leurs amis d'un jour dans des tunnels et sur des plateformes installées pour l'occasion dans la cour de la prison.

A l'origine de cette journée exceptionnelle, il y a Ludivine Jennequin, infirmière psychologue à Saint-Venant, qui intervient au centre pénitentiaire. « A mon arrivée, je lui ai demandé, comme à l'ensemble du personnel, d'être créative », explique le nouveau directeur de la prison, Pascal Vansantberghe. Elle est arrivée, « sans y croire vraiment », dit-elle, avec son idée de faire intervenir le club canin dont elle est membre. « Elle a reçu mon soutien, et celui du directeur interrégional », assure le directeur. Cette animation s'est glissée dans un programme de trois semaines consacré au respect de l'autre et de soi, à destination des détenus mineurs. Tabagisme, politesse, santé, sexualité, hygiène, sport et environnement sont autant de thèmes qui ont été visités par ces jeunes garçons. « Ils ont vu de nouvelles choses, comme la relaxation, la connaissance de soi », précise l'infirmière. Et ce avec l'équipe encadrante, les professeurs et les représentants de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), tout en adaptant les interventions au planning des cours que ces adolescents suivent.
« Ça change »

Hier matin, les détenus ont évoqué le respect de l'animal, « avec des méthodes naturelles. Ils ont vu des films et certains ont été surpris qu'on puisse se faire obéir sans brusquer. Le but de cette journée était de respecter l'autre, d'être attentif : simplement apporter de l'eau au chien, c'est être responsable ».

Les jeunes garçons, eux, discrets et concentrés, ont apprécié cette après-midi particulière. Simplement, pour certains, « parce que ça passe plus vite, ça nous change des cours ». Quant au respect, et aux limites qu'il implique, ces trois semaines d'ateliers ont au moins permis de revoir quelques règles appliquées à des situations concrètes, jusqu'à la sexualité. Une révision forcément bénéfique, - certains diront même qu'ils « ne savaient pas tout ça ».

Le point final de cette opération se tenait hier, autour des chiens. Donnant même des envies à certains d'adopter un compagnon à quatre pattes. De faire tomber des craintes, pour d'autres qui, au début de l'après-midi, refusaient de tenir une laisse, mal à l'aise. Aidés par les bénévoles, ils ont franchi le cap. Jusqu'à imaginer, un jour, pourquoi pas, en avoir un, « mais un petit. »

C'est déjà ça. •

OSLO (AFP) — Les chiens policiers peuvent être considérés comme des fonctionnaires et les violences à leur encontre doivent, à ce titre, être punies de la même façon que celles visant les agents de la force publique, a tranché la Cour suprême de Norvège.

Les faits jugés remontent au 19 mai 2007: un homme qui tentait d'entrer par effraction dans une maison de Bergen avait été pris en chasse et immobilisé par Vera, un berger malinois. Une fois à terre, alors qu'un policier le menottait, le malfaiteur avait frappé le canidé qui le tenait en respect.

Condamné pour tentative de cambriolage, l'accusé avait été blanchi, en première instance et en appel, de l'accusation de violences à l'encontre d'agent du service public, un acquittement qui vient d'être cassé par la plus haute instance judiciaire du pays.

"Recourir à la violence contre un chien policier utilisé comme auxiliaire dans l'exercice d'un service public et qui est sous les ordres directs d'un fonctionnaire tombe sous le coup de l'article" 127 du Code pénal norvégien qui protège les agents du service public, ont estimé les juges suprêmes. "Le policier et le chien opèrent en tant qu'unité dans de tels cas et pour que l'article 127 remplisse son objet, l'agression d'un chien doit être jugée de la même manière que l'agression d'un fonctionnaire", ont-ils précisé.

Les faits sont passibles de trois ans de prison.

La Cour suprême n'a pas prononcé de sanction mais ordonné à la Cour d'appel de réexaminer l'affaire.

Incident inhabituel à Winterthour mercredi soir: un chien de combat a été tué à coups de couteau par un jeune homme de 20 ans. L'American Staffordshire Terrier, âgé de 13 ans, avait attaqué un autre chien.

Peu avant 19h30, deux American Staffordshire Terrier ont réussi à s'échapper d'une maison, où ils avaient été laissés seuls. Les deux molosses ont alors attaqué un Golden Retriever en laisse et l'ont mordu plusieurs fois, a indiqué la police municipale de Winterthour.

La propriétaire du Golden Retriever, âgée de 18 ans, et des passants ont tenté en vain de séparer les chiens. Un Suisse de 20 ans, qui a jugé la situation menaçante pour la jeune femme, est intervenu et a assené plusieurs coups de couteau à l'un des American Staffordshire Terrier. Le molosse est mort un peu plus tard à la clinique vétérinaire.
(ats / 06 juin 2008 21:21)